Dès le début, deux choses m’auront marqué ce soir-là. La première c’est que j’étais en retard alors que ça ne m’arrive jamais. Mais genre vraiment jamais. Résultat je suis arrivé à l’Olympia sans voir le premier band (This Legend). La deuxième c’est l’incroyable présence policière dans la salle. La présence de policiers en uniforme un peu partout aux alentours de l’Olympia contrastait énormément avec la bonne ambiance qui régnait dans la salle. Ceci étant dit, au moment où je quittais les lieux un spectateur se faisait embarquer par la sécurité pour voies de fait et insultes à agent semble-t-il. Bref…

C’est donc avec Swingin’ Utters que le show a commencé pour moi. Le band Californien formé à la fin des années 80 revenait donc sur scène après une reformation en 2010. Les 4 gars de Swingin’ Utters nous ont délivré un set bien sympa, avec un punk old-school à tendance rockabillyenne et, pour des raisons qui m’échappe un chanteur qui crachait partout sur le stage… En tout cas, le show était assuré et la performance du band m’a permit de me mettre dans le bain dans un Olympia une fois encore bien rempli et ce un dimanche soir (mais il semblerait que ça ne fasse aucune différence quand on est à Montréal!). Swingin’ Utters partira sous les applaudissements d’une foule conquise.

Après un changement de setup c’est donc au tour des stars de la soirée d’entrer sur scène, j’ai bien sûr nommé Lagwagon. Après plus de 25 ans d’activité et leur notoriété n’étant plus à faire, dire que le groupe était attendu est un euphémisme. Le nombre de t-shirts Lagwagon, NOFX et Fat Wreck Records dans le public était là pour en témoigner !

Le set commencera avec une courte intro instrumentale puis l’entrée sur scène du chanteur mettra directement le feu aux poudres. Force est de constater qu’après toutes ces années les Californiens de Lagwagon n’ont pas perdu de leur énergie ! Visiblement très contents de revenir à Montréal et avec un public acquis à leur cause, le band nous délivrera une setlist d’une vingtaine de tounes toutes plus énergiques les unes que les autres. Le genre de chansons qui te donne furieusement envie de prendre ton skate et d’aller plaquer des switch hardflip to nosebluntslide (choses que je serais totalement incapable de faire, bien évidemment !). Si je devais retenir une chose, c’est la bonne humeur du band, qui communique avec son public et se fait visiblement plaisir sur le stage.

Au final, Lagawagon nous aura couverts de chansons courtes et efficaces et nous aura un offert un excellent concert de punk rock chaleureux directement importé de la Cote Ouest ce qui, avec l’hiver qui s’en vient, est toujours appréciable !

See you next time guys !

Texte et photos : Yoann Robin

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Lagwagon