Il y a plus de 10 ans, je reçois un courriel et il s’agissait de Werther, bassiste de Dagoba. À cette époque je jouais dans un groupe et eux se cherchaient des dates de concert, si je ne me trompe pas, leur premier concert en dehors de la France a eu lieu en Suisse. Depuis, mon groupe c’est arrêté et Dagoba a continué son parcours et quel parcours! Chapeau messieurs

C’est avec une certaine impatience que j’attendais la sortie de Post Mortem Nihil Est, cinquième album du combo marseillais. Le groupe a subi un changement de guitariste, Z remplace Izakar, mais je ne suis pas inquiet par ce changement, car je n’ai jamais été déçu par Dagoba (je sais, je ne suis pas objectif, mais bon!) Pour en revenir à Post Mortem Nihil Est, l’enregistrement a eu lieu à Marseille et le mixage et mastering confié à Logan Maeder (Machine Head, Soulfly) et pour ça, Shawter et Z se sont déplacés a Los Angeles.

Pour ce qui est du contenu, ont a du lourd du très lourd même. Les machines sont toujours présentes quoiqu’un peu moins qu’à l’habitude, le son des guitares est juste magnifique (le son de l’ensemble du disque est juste parfait) Franky, c’est Franky, un des tout meilleurs batteurs! et la performance de Shawter au vocal et sans aucun doute la meilleure qu’il m’a été donné d’entendre sur l’un de leurs albums et je n’oublie pas Werther qui peu sembler dans l’ombre, mais imaginez une seconde l’album sans la basse!

Difficile de ressortir un seul titre de cet album, mais The Realm Black, The Day after the Apocalypse avec sa petite intro douce et I, Reptile qui est une invitation à se faire aller les cheveux ont ma préférence, mais là encore c’est juste pour en cité deux ou trois.

Pour conclure, si avec cet album Dagoba ne franchit pas l’Atlantique, c’est à ne rien y comprendre.