Jason Mraz: chante l’amour

Jason Mraz a terminé l’écriture et l’enregistrement de son nouvel album. Le jeudi 18 mai, il s’est arrêté au Théâtre St-Denis dans le cadre de sa tournée An Evening with Jason Mraz and his guitar proposant pour la première fois ses nouvelles chansons en spectacle. Son spectacle bien rythmé a séduit son public.

Le chanteur ouvre la soirée en interprétant sa nouvelle chanson Let’s see what the night can do acclamé par les spectateurs.   Comme le titre de sa cette tournée l’indique le chanteur est seul sur scène avec la guitare. Il est très à l’aise, il a présenté un spectacle de deux heures sans entracte au grand bonheur de ses admirateurs. L’audience écoute les chansons avec respect, totalement absorbé par celle-ci.   Dès que le chanteur l’invite, elle chante spontanément. Entre les chansons, quelques admiratrices lui criaient leurs amours.

Jason Mraz raconte des anecdotes de ses débuts dans un café de San Francisco en 1999 où il jouait seul avec sa guitare. Ayant un répertoire plutôt restreint, il devait allonger chacune des chansons en incluant et en jouant avec les sons ou en ajoutant le mot love et improvisant avec celui-ci. Le chanteur utilise beaucoup l’humour dans ses liens d’introduction entre les chansons. La pièce Chocolate au thème de la dépendance de sa belle au chocolat a surpris le public par son côté humoristique.   Son pacing est un mélange parfait entre ses nouvelles chansons dont Work in progress, Coming undone, Mr Curiosity et ses succès I’m Yours, I won’t give up, A beautiful Mess, The woman I love, You and I both.  La chanson Mr Curiosity lui a valu une ovation, il s’est accompagné au clavier et a interprété une portion de la chanson en version opéra.

Le chanteur a fait le bonheur de deux jeunes garçons en les invitant à monter sur scène afin de se faire photographier avec lui. Après une courte sortie de scène, le chanteur est revenu sur scène pour une dernière chanson.

Aucun décor, la scène est exclusivement meublée par son clavier, une deuxième guitare et un tabouret occupé par ses deux tasses. Le jeu de lumière est épuré, seulement quelque changement de couleurs ou des projections de fleurs sur le rideau en fond de scène ou sur les murs du St-Denis selon les chansons.

Texte: Annie Rochefort

Photos: Helene Dickey