En ce lundi automnal, le groupe finlandais Sonata Arctica était de passage dans la métropole dans le cadre de la tournée Pariah’s Child World 2014. Les finnois étaient accompagnés, pour l’occasion, du groupe de métal symphonique Xandria et du groupe de métal\Gothic à saveur symphonique : Delain. Malgré une grande diversité des styles musicaux, la foule présente et nombreuse a bien apprécié les groupes présents. L’ambiance a été festive tout au long de la soirée.
C’est le groupe Allemand Xandria qui ouvre la soirée. Jouant un métal symphonique assez standard, le groupe n’invente rien dans le style musical. C’est bien joué, précis mais j’ai, personnellement, trouvé que les musiciens manquaient d’émotion sur scène. Par contre, la chanteuse Dianne van Giersbergen m’a littéralement jeté par terre de par sa voix, sa prestance. Ceci digne des grandes Divas de la musique et ce, tout style confondu… Elle aurait chanté a cappella et sa performance aurait été tout aussi magistrale.
Le groupe des Pays-Bas Delain prend maintenant place sur scène. Leur prestation m’a vraiment plu. Le groupe joue un gothic\metal avec beaucoup d’énergie et avec beaucoup d’émotion. J’ai beaucoup aimé le petit coté ‘’lourd’’ des chansons jouées. La voix, un peu criarde, de la chanteuse Charlotte Wessels ajoute au groupe un petit quelque chose que j’ai adoré. Le groupe est venu nous présenter leur dernier album « The Human Contradiction », album que je me suis procuré à la fin du spectacle.
Maintenant, place au groupe principal Sonata Arctica que la foule attend de pied ferme. Durant l’entracte, elle scande le nom du groupe à l’unisson. Je ne suis pas un grand fan du groupe, je l’avais peu aimé sur disque mais j’attendais de les voir en spectacle pour m’en faire une meilleure idée.
Musicalement, j’ai rien à redire. Nous avons vu des musiciens maniant leurs instruments avec grandes agilités. J’ai vu des solos et des riffs de guitares hallucinants. Le rythme (basse et batterie) est comme un métronome. Par contre, le style ne pas plus impressionné en spectacle. Le groupe joue du power metal mais qui, d’après moi, manque un peu de testostérone. Personnellement, j’ai toujours eu de la difficulté avec les groupes qui mettaient les claviers en avant plan. Et… un joueur de clavier qui joue son instrument comme un guitariste ça me ‘turn-off’. Cela me rappelle trop le coté sombre du rock des année mi-80 où le numérique et les claviers avaient fait leur apparition dans la musique métal.
Bien sur, c’est une vision personnelle du spectacle. À en voir la réaction des fans, qui à plusieurs reprises chantaient les paroles des chansons ; poings hissés bien haut, ils en ont eu plein la gueule. Je suis persuadé, qu’eux, ont grandement apprécié leur soirée.
Texte : Nicholas Dumont
Photos : David Kirouac
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