En cette soirée chaude aux allures automnales, maints amateurs de distorsion se sont rassemblés au majestueux Théâtre Corona afin d’assister à une soirée à laquelle je ne pouvais plus attendre.

Comme premier groupe est arrivé Hatchet. Le groupe californien a débuté la soirée avec une fougue à laquelle je ne m’attendais pas. La foule était enthousiaste et plus nombreuse que je ne l’aurais cru. Ce groupe m’était inconnu et j’ai vraiment beaucoup aimé leur style musical. Vers la fin de la performance, le guitariste est descendu dans la foule pour jouer et participer au circle pit. C’était une belle découverte que je continuerai certainement d’explorer.

Par la suite, c’est le groupe brésilien Krisiun qui a pris le contrôle de la salle. Ce trio m’a étonné. Parfois, les sonorités me rappelaient celles de la tête d’affiche de la soirée. Ils n’étaient pas très dynamiques sur scène, mais leur musicalité remplissait amplement les lieux. Le groupe a sorti un nouvel album en 2018 qui s’intitule Scourge of the Enthroned.

La foule plus nombreuse me laissait croire que  le prochain groupe était attendu. Le groupe d’old school trash metal de La Nouvelle-Orléans, a offert une excellente performance. Encore une fois, je connaissais seulement le nom du groupe, mais ne les avais jamais entendus. Moi qui affectionne particulièrement ce style, j’ai grandement apprécié cette découverte. Ils ont sorti un nouvel album en 2019 qui s’intitule Mourn the Southern Skies.

Finalement, le groupe tant attendu est monté sur scène. Pour ceux qui ne les avaient pas vus au Heavy MTL cet été, il y avait longtemps que le groupe n’avait pas joué à domicile. Kataklysm a joué presque en entièreté leur nouvel album Meditations ainsi que quelques plus vieux succès tels que In Shadows and Dust, As I Slither, The Ambassodor Of Pain, Push the Venom, Crippled and Broken et The Black Sheep.

J’aurais pu facilement écouter une autre heure de Kataklysm. Leur venue était attendue et Mauricio, le chanteur, nous a révélé que le tout avait été gardé secret en accord avec les organisateurs du spectacle. Celui-ci nous a d’ailleurs présenté quelques membres de sa famille qui étaient présents dans les coulisses. Le groupe était très fier d’être à la maison. J’espère qu’ils n’attendront pas aussi longtemps avant de revenir nous voir. Quatre ans, c’est trop long si on ne veut pas aller dans les grands festivals!

Photos: Mélanie Chabot