Du stoner rock à son meilleur. Une méchante gang de monde n’a pas eu peur de braver le froid glacial pour aller s’entasser au Ritz en ce dimanche soir.

La soirée a commencé avec le band Irata. Les fans de stoner rock vous êtes servis. Un son qui fait penser à Kyuss, mais un univers tout à fait unique. Le trio de Caroline du Nord, Irata, a livré une performance transcendante. Ce fut un coup de foudre immédiat. D’ailleurs je cours m’acheter leur album Vultures (pas au HMV en tout cas).

Le groupe composé d’une jeune femme à la guitare, un bassiste incroyable et un drummer/chanteur survolté, on ne pouvait que tomber sous leur charme.

Irata nous a amenés dans un drôle d’univers avec leurs longues chansons entrecoupées d’interludes loufoques. Entre deux tounes, on pouvait entendre une voix qui récitait une recette de biscuits. Ensuite, un enregistrement de sons mélangés qui rappelaient les sci-fi des années 80. Bref, on ne savait pas à quoi s’attendre!

Le drummer était un spectacle à lui seul. C’est toujours impressionnant de voir quelqu’un aussi concentré sur ces percussions tout en chantant en même temps.

Définitivement un band à découvrir. Le quatuor de Nashville All Them Witches tant attendu monte sur scène pour nous offrir une excellente prestation. Le décor sobre composé d’une toile ayant le visuel du nouvel album permettait de cibler notre attention sur les musiciens, mais surtout sur le chanteur…

Avec une qualité sonore assez douteuse à certains moments, on n’a pas pu jouir pleinement de la voix mélodieuse du chanteur. Corrigez-moi si je me trompe, mais la sonorisation au Ritz ne met pas en valeur la qualité des pièces jouées par les musiciens. Le son, particulièrement fort, ne permettait pas de bien discerner les instruments. C’était assez cacophonique. Heureusement, le son s’est réajusté au courant du show et finalement ce fut tout simplement magnifique.

Ce fut un choix de chanson plutôt relax. En effet, le setlist contenait leurs pièces plus instrumentales des albums Lightning at the Door et Dying Surfer meets His Maker. Je fus surprise qu’ils n’aient pas joué leurs chansons plus rythmées. Toutefois, chacune de leurs pièces passent tellement par différentes gammes d’émotion, que ce fut tout simplement fabuleux. Leur prestation fait entrer en trans carrément malheureusement, le show a duré peine une heure et demie (à ma grande désolation et celle du public). De plus, étant donné que leurs chansons sont plutôt longues, on n’a pas eu le droit à une grande variété de leurs chansons.

Presque en primeur, nous avons eu la chance d’entendre la pièce éponyme de leur nouvel album, Sleeping Trough the War (dont j’ai fait la critique). Personnellement, je n’étais pas convaincue de la pièce à l’écoute de l’album, mais en live, c’était beaucoup plus dynamique.

Finalement, on a eu droit à un rappel instrumental. Drôle de choix, mais sûrement en lien avec le fait que le chanteur avait l’air complètement explosé, gelé ou fatigué…..

Bref, la prochaine fois qu’All Them Witches viennent à Montréal, c’est un show qui ne faut» ABSOLUMENT pas manquer.

Texte: Laurence Doucet