C’est avec beaucoup de fébrilité que les fans québécois de DragonForce et Kamelot se présentèrent dimanche dernier à L’Impérial Bell dans le cadre de la seconde partie de la tournée américaine Haven World Tour 2015. Avec une salle quasi comble, les deux groupes de power metal ont su combler les mélomanes qui se sont rassemblés tôt devant les portes de la salle.

En ouverture de bal, DragonForce, originaire du Royaume-Uni, commença en force avec Fury from the Storm, chantant en chœur la foule plus qu’heureuse de les voir. La formation, plus qu’énergique, enchaînait les chansons avec force, encourageant les circle pit et le mouvement au parterre. C’est avec joie que le bassiste originaire de la France, Frédéric Leclercq, s’adressa à plusieurs reprises à la foule, dédicaçant même la chanson Seasons aux victimes de l’attentat de Paris, le 13 novembre dernier. Parcourant la grande diversité de leur répertoire, DragonForce fit plusieurs heureux avec les chansons The Game et la grande finale avec Though the Fire and Flames, où le chanteur en profita pour se lancer dans la foule. Leur performance explosive teintée d’humour combla les fans bien impatients de les revoir. (Le plus tôt possible sera le mieux!)

Ce fut ensuite le tour de la tête d’affiche, Kamelot. C’est sous un tonnerre de cris et d’applaudissements que Veil of Elysium retentit dans L’Impérial. Le quintet prit possession de la scène, accompagné de leur choriste, Kobra, de la formation Kobra and the Lotus. La formation parcourut une très grande partie de leurs albums, allant de Karma au plus récent, Haven, qui est disponible depuis avril dernier. Plus la soirée avançait, plus l’intensité était palpable dans la salle. L’univers Kamelot nous guida trop rapidement dans la montagne russe musicale de la formation. Après avoir enchaîné les pièces Karma et Torn, la pièce Song for Jolee nous plongea dans un moment d’émotions, alors que le chanteur, Tommy, dédicaça la chanson à son grand-père décédé tout récemment. Le calme fût de courte durée alors que se firent entendre les titres Insomnia et Liar Liar, séparé d’un intense solo de batterie de Casey Grillo. Forever vint conclure la prestation… avant de revenir au rappel avec Revolution et Sacrimony que tous entonnèrent.

Texte: Marie Pier Faucher Bégin

Photos: Sébastien Girard