Ho la la…….

Le groupe Moist fêtait son grand retour au Métropolis de Montréal le samedi 15 novembre dernier. Que dire sur ce spectacle? J’avais de grandes attentes. N’étant pas fan de Moist, j’avais écouté avec attention leur nouvel opus « glory under dangerous skies » et j’étais totalement tombé sous le charme. Quel merveilleux album.

J’attendais avec impatience de les voir fouler la scène du Métropolis. Mais, malheureusement, malgré l’excellent band derrière lui, David Usher n’a pas livré la marchandise escomptée.

Bien que le Métropolis était presque rempli à pleine capacité, et bien que les gens (de sexe féminin pour la plupart) semblaient boire les paroles de l’idole montréalaise, le groupe n’a pas su être au niveau de mes hastes attentes. Depuis le concert, je me suis demandé sincèrement ce qui clochait, et pourquoi je n’avais pas apprécié ma soirée malgré ma merveilleuse humeur.

Il y a quelques mois déjà, j’avais vu le concert des Goo Goo Dolls. Je pensais voir ce soir-là un show de filles criardes. Il n’en fut rien. Mais samedi dernier, il en était tout autrement. C’est à croire que David Usher se serait assis devant la scène en chantant que les spectateurs se seraient délectés quand même. Pour ma part, je ne me suis pas senti interpellé par ses mouvements de rock star surestimée. Car monsieur Usher, malgré son succès fou à Montréal et dans quelques parties du Canada, est une rock star bien locale selon moi. Le groupe Moist remplirait-il le Whiskey à go-go? J’en doute fortement, et c’est peut-être une des raisons pour laquelle je n’ai pas embarqué dans ce concert. Moist a un « following » très local. Et j’ai bien vu pourquoi.

De la musique somme toute préfabriquée, sauf pour ce qui est des chansons du nouvel album, et qui manque définitivement de « houmpf »…..de « guts » d’attitudes rock n’ roll. Il ne suffit pas d’être un bellâtre et de faire de belles mimiques pour qu’un spectacle rock soit réussi.

Parlant de spectacle totalement raté, que dire du groupe qui faisait office de première partie, Smashing Satellites. J’ai bien reconnu le chanteur Salvatore Costa qui était auparavant leader de l’excellente formation « My darkest days », mais le nouveau projet du chanteur passe complètement à côté de la plaque. Je n’étais même pas surpris de me voir discuter avec tout un chacun dans la salle pendant leur prestation des plus somnifères. Rien à voir avec la vitalité et la fougue de « My darkest days »

Une soirée à oublier dans mes souvenirs de concerts. Mais qui a plus à 98% de l’assistance. J’étais donc un extra-terrestre sur terre.

On ne peut pas tous les aimer……

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Texte : Laurent Lépine