Une tournée Québécoise

Pennywise, Strung Out et Modern Terror ont pris la peine de s’arrêter à Sherbrooke un mardi soir dans le cadre de leur tournée québécoise produite par 77Montréal, Greenland Productions et Evenko. Quatre dates étaient prévues à l’horaire, soit le 26 mai à l’impérial de Québec, le 27 au Mtelus de Montréal, le 29 au Granada de Sherbrooke et finalement le 30 au Le Club de Brossard. Si vous aviez eu le choix, quelle ville auriez-vous choisie? Pour ma part, j’ai décidé de limiter la route à faire et d’aller au show de Sherbrooke. J’ai failli, comme plusieurs personnes que je connais, assister à deux représentations, mais comme le spectacle de Québec était sold out, je me suis résignée.

Une salle bondée

Comme l’expression le dit si bien: il y avait du monde à la messe! Le théâtre Granada est une très belle salle de spectacle, sauf que le parterre restreint n’est pas l’idéal pour accueillir des centaines de punkrockeux et punkrockeuses en feu! La salle était cependant bien préparée: une clôture avait été installée pour permettre aux agents de sécurité de bien faire leur travail et retenir adéquatement la foule en délire qui se bousculait intensément. Je le sais, j’y étais et je suis aujourd’hui couverte d’ecchymoses. Wow qu’on a eu du fun!

Trois Bands

Modern Terror ouvrait le bal. Le trio est canadien et vient de Colombie-Britannique. Très bon punk pour ouvrir la voie aux deux autres bands tant attendus. J’ai pu apprécier la fin de leur prestation seulement. Strung Out sont bien connus de la scène punk rock et étaient probablement autant attendus que Pennywise. Décrivant eux-mêmes sur leur style musical comme étant du punk, rock, métal, whatever; on peut s’attendre au whatever en show également! Tout ce qu’ils veulent c’est nous partager leur passion pour la musique et le bien-être que cela leur procure. Jason Cruz, le chanteur, s’approche souvent de la foule. Plus il est près, voir même «dedans», plus il est content. Ce n’est pas rare de le voir s’appuyer sur les premiers en avant pour chanter ou encore s’agenouiller sur le rebord de la scène pour chanter en chœur avec la foule. Le groupe nous a offert toute une performance! Le bassiste changeait souvent de côté de scène et vers la fin, il donna même sa basse au chanteur. Celui-ci a joué le rôle de bassiste tandis que Chris Aiken a chanté la dernière chanson. Une vingtaine de minutes passèrent avant que Pennywise apparaisse. BANG: wouldn’t it be nice et can’t believe it dès le départ. Deux chansons qui ont littéralement mises la foule en délire (bien qu’elle le fût déjà). Curieusement, live while you can est la seule chanson de leur nouvel album Never gonna die qu’ils ont interprétée. Les vieux de la vieille ne peuvent pas s’en plaindre; nous avons eu droit à un setlist qui couvrait l’ensemble de leurs albums, avec plusieurs hits. Bien que la foule en redemandait, il n’y a pas eu de rappel. Tous s’attendaient à un petit retour, une chanson ou deux de plus, mais non! Même les agents de sécurité parurent surpris. L’attente au premier rang fût payante: je suis repartie avec le setlist. Plusieurs t-shirts et autres vêtements étaient en vente aux tables des groupes, mais aucun disque ou vinyle. J’étais un peu déçue, moi qui comptais me procurer le dernier cd de Pennywise. Si vous étiez présents, sur le parterre ou non, nous avez assurément été ravis par le spectacle offert. Le cas échéant, vous aurez d’autres occasions de voir performer ces groupes qui sont, selon moi, loin de lancer la serviette!

Texte: Josée Marcoux