Ce soir je vais pour la première fois au Belmont. Un ami m’ayant dit que l’endroit était intéressant, j’avais hâte de le visiter, ma curiosité étant au maximum. Montréal a une quantité impressionnante de salles de concerts , mais il est toujours agréable de se rendre à une nouvelle adresse. Les Satan’s Satyrs ouvraient la soirée.

Ce groupe de Virginie existe depuis déjà neuf ans. Ils venaient promouvoir leur quatrième album, « the lucky ones ». Clayton , leader du groupe, assurant les vocaux et la basse est un ex-membre de la formation Electric Wizard ainsi que Terrasset. Je dirais que leurs principales influences sont Saint Vitus et Black flag.Nous avons eu droit à une prestation des plus énergiques, surtout Clayton qui à lui seul pouvait faire lever  la foule. Aucun moment faible n’arriva durant l’entière prestation.Les gens quelque peu timides se tenaient plus en retrait, mais à la demande du guitariste Jeff Nettnin ce fût chose du passé.

Je fus agréablement surpris par leur performance , les ayant déjà vus au Corona ouvrant pour Electric Wizard.La salle étant plus grande , ce fut moins palpitant que cette fois-ci!

Le Doom de l’Oregon arrive en ville.

Ensuite vint les mastodons du fuzz Windhand et leur charmante chanteuse de fouler les planches et de nous en mettre plein les oreilles !Apportez-vous toujours des bouchons aux concerts de Windhand si vous tenez à votre santé auditive. Non seulement les graves sont extrêmes , mais, les aigus aussi. Nous avons été gâtés par les pièces du dernier album, first to die . Ainsi que Diablerie. Aussi l’incontournable classique de la formation Orchard  fût jouée au grand plaisir des fans. Malheureusement, après environ une bonne heure de musique toute bonne chose à une fin. Le seul point négatif, nous n’entendions pas assez bien les vocaux.Dorthia dû se boucher une oreille pour mieux s’entendre. Sinon ce fût la défonce totale, j’y ai croisé des amis, je m’en suis fait aussi (Salutations à Éric de STONERROCKARMY.Même une fille ultra gentille de Rimouski dont j’aurais aimé pouvoir reparler.VIVE LE « DOOM »!

Texte: Martin Desbois

Photos: Mélany Champagne