Vendredi soir d’automne, froid et humide, direction Foufounes Électriques, nous sommes toujours en 2014 …

C’est par un mélange de brutalité et mélodies que nous sommes accueillis par Trinity Blast et Phillipe Harvey (chanteur), devenant de plus en plus à l’aise à mesure que le show avance. Il occupe bien l’espace, le drum (Gabrielle Morin) est solide, Frederic Bergeron (guitare) et Martin Degrace (bass) s’amusent, ce qui semble plaire à l’auditoire qui est attentif à une bonne entrée en matière pour cette soirée.

Tout à coup, malgré les années qui avancent, l’année 2014 n’est que pure projection et Marty McFly n’à qu’à aller se rhabiller, Rusted est en ville. Aucun besoin de Delorean ou de convecteur temporel, les années 80 sont à notre portée et bien vivantes. C’est avec brio que Tony, Tommy, Mark, Izzy et ManiaK nous transportent dans leur univers avec une énergie contagieuse et infatigable, un tourbillon rassembleur et ce, de la première à la dernière note. Formation que j’aimerais revoir sur une scène plus grande, Rusted est en contrôle et nous offre ce qui se voudra être la performance à se souvenir de ce vendredi soir de … de ce passé pas si lointain.

« Blaze, Blaze, Blaze, Blaze… » La foule le demande, l’attends puis il se pointe, il n’en fallait pas moins pour ravir ses fidèles. Chantant en cœur avec ces derniers, Blaze Bayley se connecte habillement à son auditoire, leur offrant ce qu’ils demandent, leur offrant Blaze! Que dire de plus que mission accomplie et bravo pour cette belle complicité entre la foule et ce « vieux routier ».

Texte : Yves Mourand
Photos : Steve Cabana

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