Le nom le dit. Le Petit Campus c’est petit. Une petite salle où l’atmosphère est généralement bonne. Hier soir, l’atmosphère n’était pas bonne…mais elle était complètement folle. Tous attendaient impatiemment Dance Laury Dance, qui rendait visite aux Montréalais pour nous présenter leur nouveau disque Hellalujah. J’avais eu l’énorme plaisir de faire la critique de cet excellent album il y a de cela quelques semaines, et nous avions pu à Daily Rock Québec également le plaisir de les interviewer en plus d’aller voir plusieurs fois durant cette tournée de promotion. C’était pour ma part la toute première fois que je les voyais, et je n’ai pas été déçu, loin de là.

our certain, Dance Laury Dance est trop rock pour être métal, pour d’autres, ils sont trop métal pour être rock. Dans les deux cas, en spectacle, ils nous livrent une performance des plus endiablée. C’est pas de quartier ce soir sur la scène du Petit Campus. Le band est dans une forme resplendissante, et est très content d’être sur la scène montréalaise. Et la salle qui est pleine à craquer leur redonne bien. Il y a vraiment quelque chose qui se passe quand Dance Laury Dance monte sur scène et que ses fans réagissent. Car des fans, ils en ont beaucoup. Et c’est ce que l’on a pu constater hier soir.

Max Lemire n’est pas un Freddie Mercury, ni par la voix, ni par son allure….mais une chose est sure, il donne tout un show. Dès les premières notes de Eternal death & Brain caviar, nous savions que la soirée allait sentir le caoutchouc de pneu. The hammer and the nail nous enfonce plus profondémment dans leur univers rock n roll.

D’ailleurs, le spectacle de Dance Laury Dance est une succession non-stop de toune rock/métal très accrocheuse. Une belle heure de défoulement collectif qui fait un bien énorme un samedi soir frisquet. Une vraie leçon de rock que les sbires nous donnent pour finir avec la très bonne Austin TX, ma préférée sur Hellalujah. En regardant comment se faisait aller le parterre hier soir, je riais tout seul en m’imaginant le public qui va à des spectacles de rockers québécois bien connus…..ils se seraient sauvés en courant, en brandissant une croix, ou en lançant de l’eau bénite sur le Petit Campus. Tout ça pour vous montrer à quel point il est dans une catégorie à part. Sans nommer de nom, disons que le jour où Max Lemire sera demandé pour être juge à la voix n’est pas à la veille d’arriver. Et c’est tant mieux. Je vous encourage tous et toutes à vous précipiter vers une salle où se produira Dance Laury Dance prochainement. Vous en aurez pour votre argent, en plus de passer une très belle soirée. En tout cas, pour ma part, c’est une évidence que j’y retournerai très bientôt.

la question demeure tout de même….pourquoi la radio québécoise boude Dance Laury Dance. Pas assez « mainstream », ou peut être chantent’ils en anglais ce qui déplait à certains? De toute façon, c’est bien dommage de ne pas encourager un band de chez nous, qui n’a rien à envier aux meilleurs bands rock.

En première partie de Dance Laury Dance, nous avons eu droit à deux très bons bands. Aly The Band qui a commencé cette soirée haute en décibels. Très bon band, qui a très bien fait pour réchauffer la salle, avec son son plus métal que rock, avec un chanteur agressif à souhait, qui nous rentre dedans solidement.

Juste avant les gars de DLD, Barrell Proof a été pour ma part vraiment la découverte de cette soirée.  Vraiment bon band mené par Cléo Beauchamp-Paquette, qui fait aussi partie du groupe Miracles, dont je vous parlerai très bientôt ici même sur votre site d’infos musicales préféré.  Vraiment, Barrell Proof, un super bon band, qui vaut le détour.

Texte : Laurent Lépine

Photos Mickael Maurice

 

SET LIST DANCE LAURY DANCE

Eternal death & brain caviar
The hammer and the nail
Hells rocknrollers
Killer shark
Living for the roll
Ride you to hell
Pain
Revolver
Leather Hooker ( leather+mtl hooker)
Wilder than i am
To be drunk
Stranded in swifty
Right up the bracket
No one left to blame
Burning hot
We don’t fuck around
In the end you die
We will rock you (queen)
Austin TX