Samedi prochain aura lieu au Centre Bell le Show Harley 2015. Belle occasion d’y voir de belles filles, de belles motos, le chanteur de Twisted Sister,Dee Snyder en performance, mais également les nouveaux enfants chéris du rock québécois, The Damn Truth.

The Damn Truth a TOUT pour réussir. Des tounes incroyablement bonnes, une chanteuse charismatique à souhait, et l’amour de plus en plus de monde au Canada.

J’ai pu m’entretenir avec le bassiste du groupe David Massé vendredi dernier, question de savoir ce qui se passe avec eux présentement, savoir les projets d’avenir du band, et comment ils entrevoyaient le spectacle de samedi prochain. Voici donc mon entrevue avec David, bassiste de The Damn Truth.

DAILY ROCK QUÉBEC:
Salut David, merci beaucoup pour cette entrevue. Ici au journal, on adore The Damn Truth.

DAVID MASSÉ:
hahaha, merci beaucoup! C’est bon à savoir, ça fait du bien d’entendre ça….

DRQ:
Vous commencez seulement à avoir de la visibilité au Québec…bien que vous êtes populaires aussi ailleurs au Canada. Est-ce plus difficile d’avoir cette visibilité au Québec?

DM:
C’est un travail de longue haleine. Une fois qu’on a eu notre première chance à CHOM FM à Montréal, ça a commencé à très bien aller. C’est vraiment de tourner à Chom qui nous a donné un coup de pouce. Ensuite ce ne fut que du bouches à oreilles. Mais partout c’est toujours à recommencer. Toujours aller voir les radios de partout, pour essayer d’y jouer. CHOM a une excellente réputation partout au Canada. Nous avons donc eu la chance d’avoir les portes ouvertes dans d’autres stations au pays. C’est très cool. On espère que le deuxième album nous donnera un plus gros push encore.

DRQ:
Y a plus de pression pour ce deuxième album?

DM:
Honnêtement…..c’est sur qu’on se met plus de pression. Le premier album…on prend notre temps….on fait ça comme ça vient. Le deuxième album est la prochaine étape, et nous sommes prêts à passer à une autre étape de notre carrière. Nous sommes en train de finir les voix d’ici une semaine ou deux. L’album est enregistré à 85%. Il nous faut décider maintenant qui va mixer le tout. La prochaine étape c’est de se trouver un label pour pouvoir nous rendre où on veut se rendre.

DRQ:
Dans 1 semaine, le 24 janvier, vous jouez au Show Harley au Centre Bell. Comment tu vois ce spectacle-là? Il y a beaucoup de monde qui ne vous connaîtrons pas….vous vous attendez à quoi?

DM:
Comment t’expliquer….jouer devant des gens qui nous ne connaissent pas rends les choses beaucoup plus excitantes. Ça fait partie du travail ça. On a tellement envie de rendre ce band gros, tellement envie de partager notre musique avec le plus de gens possible. Plus il y a du monde, plus on a du fun. C’est comme ça.

DRQ:
Et il va y avoir Dee Snyder…..

DM:
YES!!!!

DRQ:
C’est cool pareil de jouer sur la même scène qu’une légende du rock non?

DM:
C’est clair!!! Dave et moi, on a deux grands frères tu sais….et ils étaient de très grands fans de Twisted Sister. Ils sont donc super excités de venir au show, de checker ça et de peut-être le rencontrer….alors, ça va être pas mal excitant. C’est ça qui est le fun dans ce genre de shows là, ou dans des festivals. C’est de rencontrer du monde que tu ne pensais jamais rencontrer dans ta vie. C’est vraiment cool!

DRQ:
Moi je vous avais vu au Petit Campus ouvrir pour Rival Sons. C’était cool, car premièrement, on s’entend pour dire que Rival Sons ne joueront plus jamais au Petit Campus…..

DM:
Ha non…..ils sont partis pour la gloire…..ça crissement bien été pour eux cette année!

DRQ:
Vous êtes un peu dans le même genre que Rival Sons. Le Rolling Stones magazine les avaient baptisé les sauveurs du Rock n’ Roll. Vous voyez-vous aussi comme un genre de Sauveur du Rock n’ Roll?

DM:
NAH!!!!! On ne pense pas à ça du tout. Je suis sur que les gars de Rival Sons ne se voient pas non plus comme ça. Je n’ai jamais cru non plus que le rock était mort. Alors nous n’en sommes pas les sauveurs du tout. Nous faisons ce que nous avons à faire, et c’est tout. Y a beaucoup de place en Europe où la musique électronique est bien présente….et Rival Sons marche très bien là-bas…peut-être qu’en Europe ils les voient comme ça….je sais pas…anyways…nous ne sommes pas les sauveurs du rock.

DRQ:
Avez-vous un peu d’exposure en Europe ou pas du tout?

DM:
Notre album s’est vendu un peu à quelques endroits…..je crois un peu en Allemagne. Mais nous n’avons pas fait de push là-bas encore. On attend la sortie du deuxième album pour vraiment pousser en Europe.

DRQ:
Rival Sons font des gros festivals en Europe, et font le Petit Campus ici. Vous allez peut-être entrer par la même porte qu’eux en Europe. Car l’Europe aime le rock! Et on est jamais prophète en son pays….

DM:
Je suis tout à fait d’accord avec ça….hahahaha

DRQ:
Pour le futur proche, y a t’il des shows de prévus bientôt? Des festivals?

DM:
On a une couple de shows en Ontario en février. On a un show au Horseshow à Toronto…on va en profiter pour booker quelques spectacles dans les environs en même temps…mais pas de grosses affaires de prévus. Tout le monde attend que quelques tounes soient mixées pour pouvoir les propager et être en mesure de booker des shows. Pour nous voir dans les festivals, ça nous prend du nouveau matériel. Alors c’est sur ça que l’on se concentre.

DRQ:
Y a t’il des festivals ici au Québec qui vous on approchés pour que vous y soyez?

DM:
Non pas du tout. La raison est qu’on a un peu disparu de la carte pour pouvoir se concentrer au nouvel album. Donc en ayant disparu…les producteurs ne pensent pas à nous pour leur festival. Mais je suis convaincu qu’avec la sortie de l’album…le site internet et tout et tout…je suis sur que le reste va suivre facilement.

DRQ:
Avez-vous chacun vos influences musicales? Ou bien vous êtes pas mal tous et toutes à la même place musicalement?

DM:
On a chacun nos backgrounds différents…mais je crois que chacun de nous se rejoint à la même place….et c’est The Damn Truth.

DRQ:
Je comprends très bien. La première fois que je vous ai vu en show, tout le mode faisait le rapprochement avec Janis Joplin. Moi, j’ai fait le lien avec The Tea Party. Car Jeff Martin était toujours comparé à Jim Morrison. Il était vraiment tanné de se faire comparer à lui. Comment votre chanteuse vit avec cette situation de se faire comparer à Janis?

DM:
En bout de ligne…on s’entend que c’est un compliment non? Ça fait juste partie de la game. On ne fait pas de révolution musicale non plus. Dans la tête des gens, c’est normal de faire des associations comme ça. Pour moi, si on me demande si ça ressemble à Joplin, à Zeppelin, je dirais que oui un peu…..mais en général, je pense que non. C’est aussi un peu le look qui font faire des associations comme ça…mais écoute, que le monde se rappelle de notre nom, c’est ça l’important.

DRQ:
Je te dis ça, car elle a beaucoup de charisme. Et des fois, c’est difficile de faire un band avec une chanteuse avec autant de charisme. Je pense a The Pretty Reckless, Taylor Momsen outstage vraiment son band. As-tu peur que ce soit la même chose avec The Damn Truth?

DM:
On ne peut pas changer la perception des gens sur nous. Si tu me le demandes, nous sommes un vrai band. Tout le monde touche à tout. Nous sommes vraiment un band à part entière. Behind closed doors, ce n’est pas comme ça que ça se passe. C’est la nature de la bête. Elle a du charisme….on est content avec ça. On doit vivre avec ça. En même temps….si le chanteur ou la chanteuse de ton band a de la misère à connecter avec son public…..et bien…bonne chance….hahahaha

DRQ:
Merci beaucoup de ton temps….c’est très apprécié, et on se voit bientôt j’espère!

DM:
Merci beaucoup à vous, et à bientôt!
Entrevue: Laurent Lépine

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