Le festival d’été de Québec est un cinquantenaire qui se porte à merveille. Depuis 2010, je me rends dans la Capitale Nationale du Québec pour onze jours d’orgie musicale et comme chaque année, l’équipe de programmation fait un travail remarquable pour réunir ce qui se fait de mieux dans le monde de la musique actuelle. Trouvez-moi un festival ou pour environ 100$ vous allez pouvoir voir, Metallica, Muse, ou encore The Who et même les Backstreet Boys, pas sûrs que ça existe. La force du FEQ, c’est sa diversité avec entre autres, du rock, du metal, de la chanson française ou encore du blues et de l’électro.

Pour cette année, la couverture de Daily-Rock Québec traverse l’océan afin de partager son expérience FEQ avec Hard Force, c’est parti!

On va vite passer sur les deux premières soirées où je n’étais pas présent et qui ont réuni entre autres, Melissa Etheridge, The Zombies ou encore l’excellent Bernard Adamus. Pour se concentrer sur la journée de samedi et dimanche.

Pendant que P!NK donnait un show à l’Américaine qui a laissé l’immense foule présente sur les Plaines d’Abraham bouche bée, Pierce The Veil et les frères Fuentes ont donné eux aussi une performance très énergique. Ma découverte de la soirée, Single Mother qui sont Canadien. Ils m’ont laissé bouche bée (beaucoup de bouche bée pour un samedi soir). Du punk rock dans la pure tradition et les musiciens ne tenaient pas en place vraiment un excellent show. Pour débuter la soirée, c’est les locaux de Never More Than Less qui ont eu la tâche de réveiller le monde si tant il en avait besoin et ils l’ont fait avec brio et ont à coup sûr rallié de nouveaux fans à leur cause.

→Photos du 8 juillet←

Le dimanche n’était pas metal ou encore moins rock sur les plaines où se sont succéder Jonathan Roy, Nick Jonas et surtout les Backstreet Boys qui ont offert un retour dans les années quatre-vingt-dix aux nombreux trentenaires présent, mais le plus intéressant pour moi se trouvait du côté de la scène Loto Québec avec le légendaire groupe québécois, La Chicane qui s’est reformé récemment pour une tournée qui va les mener aux quatre coins de la province. On avait affaire à des connaisseurs, car beaucoup de monde chantait les paroles et il y avait beaucoup de sourires. Il ne faut surtout pas oublier Michel Fugain, des titres qui ont bercé mon enfance comme, Une belle histoire, La Fête ou encore, Fais comme l’oiseau, du temps du Big Bazar.

→Photos du 9 juillet←

On délaisse le FEQ le temps de quelques jours, raison, un retour à la vie normale.


Après quelques jours ennuyants, retour à la vraie vie!

Après 2 h 30 de route c’est sans aucun problème que je me stationne en plein cœur de Québec pour une soirée qui s’annonce rock. Pendant que la foule pénètre tranquillement sur les Plaines, The Dirty Nil déploie tous leurs atouts afin d’attirer l’attention de la foule, mission pas tout à fait réussie, mais ça n’est pas faute de talent pour un groupe qui a été la révélation des derniers Junos.
Les Anglais de The Struts se sont donné pour mission de garder le glam en vie et c’est, mission réussie notamment grâce à son leader, Like Spiller, véritable bête de scène et qui ne tient pas en place, arpentant l’immense scène de bord en bord tout en lâchant quelques mots en Français pour le bonheur de la foule qui continue à grossir. Belle découverte pour moi et surement pour bien d’autres.
Le 17 aout 1969, The Who était sur la scène de Woodstock et 48 ans plus tard c’est sur celle des Plaines d’Abraham que les Anglais avaient donné rendez-vous à leurs fans pour une première visite à Québec, mieux vaut tard que jamais. Il y a des groupes que l’on sait qu’on ne les verra qu’une seule fois dans sa vie et pour ma part, The Who en fait partie, pas que je n’ai pas aimé, bien au contraire, mais vu l’âge avancé de Roger Daltrey et Pete Townshend, pas sûr qu’ils reviennent souvent au Québec.

Pour ce rendez-vous québécois, les Anglais ont pris que le meilleur de leur discographie, principalement ce qu’ils ont sorti entre les années 60 et 80. Véritable membre fondateur du rock anglais ils ont pondu des titres comme, Can’t Explain, My Generation, Baba O’Riley que tout le monde ou presque à déjà entendu. Au final, un excellent show ou Roger et Peter n’ont pas ménagé leurs efforts pour le plus grand bonheur de tous et qui à vu une jeune maman perdre les eaux pendant, Behind Blue Eye. Un moment mémorable pour ce jeune couple qui a finalement vu leur petit bébé naitre après le show de Metallica.

→Photos du 13 juillet←

S’il y a un concert que tout le monde attendait, c’est bien celui de Metallica et certain n’ont pas hésité à passer la nuit devant l’entrée pour être sur d’être au plus proche des Four Horseman. Entre Metallica et ville de Québec c’est une histoire d’amour qui dure depuis 1985 et tant que le groupe sera en activité ça ne changera pas.

Pour cette deuxième visite au Festival d’été le quatuor californien a délivré une excellente performance, James était très en voix et Kirk avait quant à lui ses doigts très affûtés, car il n’y avait rien à redire sur son jeu. Pas de surprise dans la set list, tous les classiques y sont passés, de Master Of Puppets à Enter Sandman en passant Whiplash sans oublier quelques titres de leur excellent dernier album, Hardwired To Self Destruct.

Si ce 14 juillet 2017 devait être celui de mon dernier show de Metallica, je serais à la fois triste vu ça serait le dernier, mais très heureux d’avoir pu assister à cette excellente performance des Américains. Tout au long de cette fin de journée, j’ai pu voir Metalord de payer le tripe d’une vie, Voivod recevoir le cadeau de jouer sur des Plaines remplies à pleine capacité (tellement mérité pour ce band de Jonquière) et les Montréalais de The Damn Truth rocker la Place de la famille comme jamais.

→Photos du 14 juillet←

Pour ma dernière soirée au FEQ, j’ai décidé d’aller jeter une oreille à Émeraude sur la scène Fibe en plein cœur du FEQ, excellent groupe de Québec pour les amateurs de sons plus pop mais aussi à la magnifique Kelela qui ouvrait pour la soirée de Gorillaz et je dois dire que le peu que j’étais entendu m’a donné envie d’en écouter plus une fois la folie du festival terminée. C’est donc au pigeonnier que j’allais finir cette soirée avec Keychain de Québec, des covers et quelques titres originaux qui m’ont un peu laissé de marbre, mais qui ont fait bouger la foule déjà nombreuse et ça pour un band originaire de la ville, il n’y a pas plus beau tripe.

Chaque année, il y a un show qui me jette à terre, l’an passé c’était Prieur & Landry est bien cette année, c’est The Devil Wears Prada. Je les connaissais que de nom, mais là, j’ai pris leur musique et leur énergie en pleine figure et que dire de Mike Hranica, le chanteur, tout une bête de scène. Il était absolument partout en même temps, il est même descendu dans le public plusieurs fois, vraiment hallucinant. Of Mice & Men avait tout un contrat après le passage de TDWP, mais il fut rempli sans aucun problème et il faut dire qu’il avait la foule dans sa poche avant même de commencer.

→Photos du 15 juillet

Le FEQ 2017 cinquantième édition se termine pour moi. Daily-Rock Québec et son staff s’estiment toujours aussi chanceux de faire partie de cette grande messe musicale chaque année, et ce depuis 2010. La dernière soirée a vu le groupe Muse enflammer les Plaines d’Abraham devant peut-être la plus grosse foule de ces onze jours. Vous pouvez retrouver le compte rendu de Valery sur Hard Force Magazine (lien à venir)  quand à moi (encore), je me suis dirigé du côté du Centre Vidéotron avec Marie-Pier pour les shows de Ghost et Iron Maiden.

Photos et texte: Sébastien Tacheron