Pour moi qui ai grandi avec Slayer, Metallica et Anthrax et ayant vécu l’émergence du métal des années 80. Cette soirée du 2 octobre me ramène directement dans mes plus profonds souvenirs de jeunesse. C’est avec un très grand plaisir et une grande nostalgie que je me dirige au Métropolis.

Pour avoir vu Anthrax et Testament à quelques reprises dans les dernières années (Heavy Mtl, le Big Four au Giants Stadium de New York).  Revoir ces 2 groupes phares du métal dans une salle intérieure laissait présager une soirée de classique thrash grandiose.

À mon arrivée, le parterre se remplit rapidement et le balcon du Métropolis est pratiquement plein. Le groupe californien, Death Angel, ouvre le bal et entre en scène, à 19 h 20 précise. Le band nous déverse son matériel avec agressivité, délivrant un métal rapide et brut durant 30 minutes. Le chanteur Mark Osegueda, avec sa grande tignasse qui virevolte dans tous les sens , remercie les fans de Montréal à plusieurs reprises et se remémore son passage aux Foufounes Électriques il y a plusieurs années. La foule réserve une belle ovation au groupe à la fin de leur prestation.

Ensuite, c’est sous un éclairage rouge sombre et enfumé que Testament prend d’assaut la scène du Metropolis, laissant voir derrière le kit de batterie, l’immense toile de fond à l’effigie de la pochette de leur dernier album, Dark Roots of Earth. Testament ouvre le bal avec la puissante chanson Rise Up du dernier album; s’en suit The New Order et The Preacher, de l’album The New Order. Testament nous martèle un puissant set, alliant vieilles et nouvelles pièces. Le Chanteur Chuck Billy est très imposant sur scène, il mime à plusieurs reprises des riffs de air guitare durant les solos avec son pied de micro qui ressemble à un sabre laser. Les guitaristes Éric Pettersen et Alex Sckolnick font le travail, ils nous délivrent des solos hallucinants. Étant un grand admirateur de Alex Sckolnick mais,  ma seule critique du show est que j’ai, personnellement trouvé que nous n’entendions pas assez clairement le son de sa guitare.

22h05, sous l’intro de l’album Workship Music, Anthrax vient nous achever. Les New Yorkais débutent les hostilités avec la pièce Fight ‘Em Til You Can’t et durant toute la soirée, Anthrax va puiser dans son sac à surprise, avec des hits tels que Caught In A Mosh, Indians ou encore Madhouse. Le groupe est très mobile sur scène. Le chanteur Joey Belladonna court partout sur la scène saluant les spectateurs dans l’assistance. Scott Ian a pris quelques minutes pour saluer la mémoire de Denis Blanchette (décédé au Métropolis durant la soirée électorale), avant la pièce Deathrider. Anthrax vient clore la soirée avec le magnifique I Am The Law .

Pour cette soirée, on en a eu plein la gueule.!!!!!!!! (Nicholas Dumont)