Oui, oui. Vous avez bien lu! Question de bien tester le Centre Vidéotron en terme sonore, spectacles et bien sûr, faire nos curieux en fourrant notre nez dans une zone qu’on connaît moins, nous nous sommes permis un petit saut au concert de la «reine de la pop», Madonna. Environ 12 000 personnes étaient attendues dans l’amphithéâtre lundi soir pour voir un concert qui allait probablement leur couper le souffle.

Côté général; c’est un concert pop. Je soupçonne donc le lip-sync d’avoir aidé lors des nombreuses chorégraphies en début de spectacle. Outre ce détail, les prestations des guitares (ou ukulélés) et voix sonnent, très bien peu importe où votre banc se trouve. Le Centre possède aussi une énorme capacité de mise en scène alors que d’immenses blocs de lumière, une cage ainsi qu’un escalier colimaçon sont descendus du plafond. Sans compter l’immense scène qui s’étendait pratiquement jusqu’à la console de son et où les danseurs, techniciens et même la madone y apparaissait ou disparaissait par le plancher (tout semble possible!). La salle type concert offre aussi beaucoup de possibilité de bancs malgré qu’une bonne partie des sections et loges en côté de scène et derrière sont coupées. Cependant, j’ai cru remarquer que plusieurs spectateurs rushaient à trouver leur siège au parterre. Cela semblait mal indiqué avec seulement une lettre et je crois le chiffre en petit derrière le dossier (si vous avez ces places pour Mötley Crüe, arrivez d’avance!). Et encore une fois, mes oreilles s’en sortent indemnes, aucun bourdonnement, cillement ou autre symptôme d’acouphène normalement observés dans d’autres arénas.

Pour les curieux comme moi qui se disent «ouin, Madonna, c’est pop bonbon». Oui, mais! Très surprise de voir une chanteuse prendre place au centre avec sa guitare électrique et son mur de lumière pour Burning Up qui sonnait limite rock. Sinon, des chansons comme Bitch I’m Madonna, Like A Virgin, La Isla Bonita et même La Vie en Rose d’Édith Piaf, qui lui valu une ovation debout assez longue de tous, résonnèrent dans le stade, le tout accompagné de diverses mises en scène (tantôt on est dans un garage, l’autre seconde en plein cœur de l’Espagne) et ses nombreux danseurs.

Texte: Marie-Pier Faucher Bégin

Photos: Sébastien Girard