Samedi dernier s’arrêtait au Complexe Méduse de Québec la tournée mettant en tête d’affiche les formations Slaves et Escape the Fate. De plus, les fans de metalcore pouvaient s’attendre à une soirée chargée alors que les groupes Famous Last Words, Picturesque, Set to Stun ainsi que Matriax, un jeune groupe de Québec. C’est avec beaucoup de surprises et de rebondissements que la soirée commença.

Matriax ouvrit le bal en surprenant les gens qui ne les connaissaient pas. Formés en 2017, ils enchaînèrent leurs titres avec dynamisme et beaucoup de talent. Si vous ne l’avez pas encore fait, aller les écouter. Ils furent suivis d’un (très courte) performance du groupe Set to Stun qui en figea quelques-uns. Pour les avoir vu une fois lors d’un voyage aux États-Unis, je me suis rapidement rappelée pourquoi j’étais restée avec un goût étrange de cette formation de Californie. Après seulement un titre, le groupe se fit montrer la sortie de la scène par l’équipe locale, si je ne me trompe pas. Leur énergie agressive et différente de ce que l’on voit à l’habitude ne semble pas avoir plu à tous. La formation Picturesque vint prendre le relais rapidement devant une foule réchauffée et prête à continuer la soirée. Ça ne brassait pas encore vraiment dans la foule malgré la performance des musiciens du Kentucky. La formation qui fêtera bientôt son 5e anniversaire fut ma belle découverte de la soirée avec leurs compositions tirées de leur album Monstrous Things. C’est avec Famous Last Words que la dernière surprise nous apparut quand le chanteur monta sur scène seul avec un gentil samaritain pour offrir une performance acoustique de quelques-uns de leurs titres. Étant coincés aux frontières du pays, les autres musiciens ne purent traverser au Canada pour cette partie de la tournée. Cependant, c’est avec simplicité et beaucoup de talent vocal que le chanteur, JT, se présenta, offrant même à la fin de la performance une version chantée de la lettre d’excuse du groupe sur les airs de Hello d’Adele, ce qui en fit sourire plus d’un. C’était assez pour les pardonner, mais tout de même espérer un retour avec un concert format complet!

Le clou de la soirée arriva quand Slaves fit son arrivée sur scène sous les applaudissements de plusieurs fans présents pour la soirée. Malgré la force de ce quintet californien, la foule prit un moment avant d’ouvrir le «pit» et embarquer dans leur vague d’énergie. Malgré qu’à quelques reprises nous perdions la voix du chanteur (position de micro ou trop d’effets?), j’ai beaucoup apprécié sa présence sur scène et la justesse de sa voix.

Pour clore la soirée, la formation Escape the Fate fut accueilli par des fans qui, manifestement, ne manquaient pas d’énergie malgré la longue soirée. Sous les premières note de Beautifully Tragic que des geyser de fumée vinrent envahir la scène et les musiciens. En pleine promotion pour leur dernier album I Am Human, les fans «old school» ont pu au moins entendre This War Is Ours et Ashley en plus de rendre hommage à Chester Bennington, décédé il y a un an déjà, avec One More Light. C’est sous les airs de We Are The Champions de Queen que le quintet vint remercier le public avant de quitter le territoire canadien pour le reste de la tournée.

 

Texte: Marie-Pier Faucher Bégin