Cette soirée était une expédition dans l’inconnu, mais fabuleux monde du ska. Je peux compter sur mes mains le nombre de bands ska que j’avais déjà vu. Et les 3 premiers n’en faisaient pas partie, c’est un bel ajout qui diversifie mes connaissances en punk ska. Il est aussi important de mentionner que c’est le 10e anniversaire du Festival Ska de Montréal!

Le deuxième jour du festival s’entame un peu plus tard que prévu, mais peu importe! Tout le monde a un sourire dans le visage, en ce vendredi soir festif.

Un groupe qui remplit littéralement la scène!

Ils sont neuf, ils viennent d’Ottawa, ils ont joué au Pouzza cet été et pour la deuxième fois au ska fest, mais la première fois sur la grosse scène. Ce n’est nul autre que THE SENTRIES! C’est fou de voir l’énergie, la complicité et le bonheur qui se dégage de tout ce beau monde sur scène. C’est contagieux et la foule embarque dans le genre vieux reggae jamaïcain, mais à la manière punk Ska. C’est le genre de musique qui te donne l’impression d’être dans un tout inclus dans le sud.

À travers le Ska, un peu de punk rock avec Crash ton rock!

J’ai de la misère à suivre le chanteur des yeux tellement il bouge. Ils sont six joyeux lurons nous crachant de la belle musique franco. Une chanson est ressortie du lot, surtout dû au fait que Joe (chanteur) l’a dédié à la CAQ au plus grand plaisir de tous ceux qui sont présents: https://www.youtube.com/watch?v=7sDC4g2lQj0. Et puis, pour faire lever encore plus la foule déjà conquise, Joe parle de leur soirée de la veille à Toronto et nous dit: «Montréal 1 Toronto 0». Une belle découverte que je vous suggère!

Vancouver est dans la place, le party pogne avant même leur arrivée sur scène!

Le party était déjà parti avant même que l’annonceur les ait présentés. The dreadnoughts était attendu de pied ferme par les Montréalais. Ce quintet a eu droit à un accueil plus que chaleureux. Le style me fait penser un peu à la musique traditionnelle de Terre-Neuve-et-Labrador, un son de fête et un peu éclectique. La première chanson est à peine entamée qu’on peut voir se dessiner dans la foule un «’happy pit»’. Voyant comment ça s’enligne, The Fang (chanteur/guitare) nous propose une session d’étirement pour éviter les blessures! Tout le monde éclate de rire et participe, puis il crée une guerre entre le balcon et le par terre. Le par terre se retrouve alors à crier «SHAME» aux personnes assises au balcon, puis la fête continue! Ensuite, ils aiment tellement la poutine qu’ils en ont fait une chanson avec le refrain en français!

THE SWEDISH BASTARD (drummer) fait du «crowd surfing» avec un banc, une compétition de «water bottle flip»’ entre deux volontaires, ils s’amusent à démontrer comment c’est facile de faire une chanson ska… Bref, une performance haute en couleur et si tu ne souris pas après ça, je ne sais pas ce qui peut te faire sourire dans la vie, du punk ska à saveur russe, c’est magique.

Hommage à MAC avec Kman (Kristin Daniel)

C’était le premier ska fest sans Brian (K-man and the 45s)… Mais tu étais en pensée avec nous tous.

Les légendaires Montréalais!

Haute en couleur, cette soirée sera une des plus marquantes de ma vie. Selon Matt, c’était samedi, Halloween et le Nouvel An, ça vous donne une idée de la folie qui régnait au Club Soda! Pendant la chanson Life of the party TOUT le monde dansait sans exception! C’était wow! De plus, ils nous annoncent qu’un nouvel album sortira pile à temps pour le Pouzza 2019. À la différence du par terre, le balcon se la coule plutôt douce. The Planet Smashers = une méchante grosse fête, peu importe l’endroit où ils jouent. Nous avons eu droit à deux nouvelles chansons, des confettis et des ballons de plage. Quelle soirée!

Liste de chansons approximatives (il y en a clairement eu plus que ça):

  • Happy new year’s
  • I like your girlfriend
  • My girlfriend is a vampire
  • Super orgy porno party
  • You guys are assholes, let’s party
  • Raise your glass
  • Pee in the elevator

Rappel

  • Surfing in Tofino
  • Skate or die

Merci à Evenko, Greenland, The Sentries, Crash ton rock, The Dreadnoughts, The Planet Smashers et Stomp Record.

Texte: Valéry Tremblay-Brunelle

Photos: Martine Labonté