Avec l’abondance des spectacles de la St-Jean Baptiste dans la métropole, c’est dans une ambiance intime que les quatre formations franco. ont performées pour souligner la fête nationale. Malgré une diversité de style audacieuse, la soirée s’est déroulée de façon naturelle et a débuté de façon assez surprenante.
Mauff, le chanteur-guitariste de la formation French Frog qui ouvrait la soirée, a fait la quasi-totalité de son set seul avec son instrument. Malgré les imprévus de dernière minute concernant l’annulation des membres de la formation, Mauff a démontré qu’il est possible de mettre de l’ambiance et d’utiliser la situation à son avantage. Accompagné pour deux pièces par le chanteur de Thrash la Reine, ceux-ci ont su fixer le ton pour une soirée festive sans prétention.
S’ensuit du quatuor métal, Primora. Avec une prestation généreuse de sept pièces ainsi qu’une reprise version métal surprenante de Mes Aïeux, pour clore avec force. Le groupe a su prendre la relève de Mauff avec brio, afin d’augmenter d’un cran la chaleur et l’enthousiasme des personnes présentes. Le basiste Stéphan Parrot a su surprendre l’audience, avec des solos bien placés. Celui-ci est définitivement un ajout intéressant à Primora!
Les moutons noirs en skate de cette soirée métal sont sans équivoque la formation punk rock L’Affaire Pélican. Le groupe de la Rive-Nord a su nous transporter sans effort de plusieurs années en arrière, à une époque où les rassemblements avaient lieux dans un skate park et où folies de graduation était un film culte. C’est dans un mélange de spectacle humoristique et musical que le quatuor nous a présenté en primeur une pièce de leur nouveau EP, qui sortira le 22 juillet prochain. L’énergie des membres sur scène jumelé à leur connexion avec le public font de L’Affaire Pélican un groupe qui sort de l’ordinaire!
La soirée se termine avec le trio métal Thrash la Reine, organisateurs de la soirée. C’est donc dans une ambiance 100% Québécoise que la formation clôture la soirée, avec plusieurs pièces originales parlant de l’histoire du Québec, ainsi que d’une reprise de l’âge de bière, de Mononc’ Serge et Anonymus, où tous chantent à l’unisson.
Pour ma part, c’est ce type de mélange de groupes éclectique qui permet de nous amener ailleurs et de se laisser surprendre qui en fait une soirée mémorable. [SHN]