C’est en ce 15 décembre d’un froid glacial que le groupe d’Ottawa A Tribe Called Red nous rend visite au Théâtre Corona. À l’arrivée des trois DJ, le public se met automatiquement à crier et c’est à ce moment précis que le Corona se transforme en une salle de danse digne de ce nom. La foule commence à danser sur le son électronique d’un mélange autochtone en sautant et en mettant leur bras dans les airs. On peut aussi remarquer que sur le gros écran en arrière du groupe, il y a des vidéos de film représentant les stéréotypes des Amérindiens pour montrer la discrimination envers leurs origines qui ont du éteindre vers la fin du spectacle du a des problèmes techniques.

Après quelque temps de musique entrainante, une troupe de danse monte sur scène avec un danseur handicapé. Aussi tôt, les spectateurs se mettent à crier ce qui encourage encore plus au danseur de danser un après l’autre comme si c’est une compétition de danse. Au tour du danseur aux béquilles, autant les danseurs que la foule l’encouragent à se donner davantage en spectacle. Les danseurs partent de la scène après que chacun d’eux aille danser à leur tour. Après quelques chansons, on a eu droit à une performance de deux jeunes danseurs dansés des danses autochtone avec des costumes représentant la même nation. Chaque numéro de danse a été répété trois fois au cours de la soirée.

On peut dire que malgré la répétition de la musique et des numéros de danses un peu redondantes, ce fut une soirée agréable. Le public n’a pas arrêté de danser et de crier pour montrer leur enthousiaste pour le groupe.

Texte: Helene Dickey