Vendredi 16 décembre le Sam Roberts Band présentait le premier de ses deux spectacles au Théâtre Corona. En première partie, le groupe invité Hollerado originaire d’Ottawa débute la soirée exactement à 20h.  La salle est peu remplie en ce début de spectacle.  Le groupe normalement composé de 4 membres avait invité un guitariste et un claviériste (que nous ne voyons presque pas puisqu’il est installé tout au fond de la scène) à se joindre à eux pour la soirée.

Les membres originaux du groupe sont vêtus de noir dans un décor de guitares, basse, batterie et ampli peints blancs.  Les effets de lumières sont très basiques et les lumières de la salle sont à peine tamisées. Le chanteur salue la salle en français lançant un « Bonjour Montréal ça va? » Ce dernier explique qu’il a habité à Montréal pendant quelque temps et qu’il aime toujours la ville.  Il enchaînera avec une chanson dont l’inspiration provient de Rich Jerks qu’il a bien connu.

Les chansons tirées de leur trois albums Record in a bag, White paint et 111 songs s’enchaînent pendant près d’une heure.  Le band a un son rock alternatif très entraînant. La soirée commence vraiment bien. Pendant que le chanteur accorde sa guitare, le bassiste s’improvise humoriste volontairement médiocre (espérons qu’il garde sa passion première pour la musique. Je vais assurément écouter les albums de ce groupe en espérant un prochain spectacle sur une scène montréalaise.

Tout au long de la prestation d’Hollaredo, la salle s’est remplie.  Nous sommes maintenant à l’entracte et le parterre, la mezzanine et le Balcon sont complet.

Vers 21h20, The Sam Roberts band entre sur scène chaudement accueillit par les spectateurs.  Le groupe montréalais débute avec la chanson If You want it tiré de leur plus récent et sixième album Terraform enregistré au Tragically Hip’s Bathouse Recording Studios à Kingston, Ontario.  Sam Roberts sans guitare pour la première chanson danse tout au long de celle-ci.  Il s’adresse ensuite au public en français et heureux d’être sur scène à Montréal.  La scène est décorée par des barres lumineuses,  style rayons laser qui s’animent et changent de couleur au son de la musique.  L’éclairage assez sobre en début de spectacle s’intensifiera tout au long de la performance du band.  Dès la deuxième chanson, il s’empare de sa guitare et entame Shapeshifters de leur album Lo-Fantasy.  Le groupe jouera un total de 16 chansons tirées principalement des albums Terraform, Lo-Fantasy et Collider ainsi que les chansons suivantes au rappel: We’re All in This Together, Rogue Empire, TerraForm et Brother Down.

La première moitié de leur performance est vraiment rock, la seconde laissera place aux balades. Sam Roberts alternera entre ses trois guitares tout au long du spectacle et il interprètera la dernière chanson sans guitare à l’image de son entrée en scène.

Le public apprécie grandement le spectacle, il danse et applaudit fortement le groupe à chaque changement de chanson ainsi qu’à chacune des interventions de Sam Roberts qui sont parfois en anglais, parfois en français ou un mélange des deux langues.  Les cris et applaudissements s’élèvent d’un cran lorsque celui-ci annonce que 1$ par billet des spectacles du 16 et 17 décembre sera remis à l’organisme War Child.  Le chanteur semble vraiment heureux d’être sur scène, il remercie à plusieurs reprises les fans d’être présents au spectacle, d’acheter leur albums ainsi que de les suivre sur les divers médias sociaux.  Il est très énergique et souriant,  il danse tout au long du spectacle, et ce même en jouant de la guitare. Avant de quitter la scène il donnera la main à tous les spectateurs aux bords de la scène.

J’ai vraiment aimé la performance du groupe, les musiciens sont talentueux, leurs chansons sont excellentes.  J’ai une préférence pour les chansons plus rock du groupe.  Je crois que toute la salle a passé une excellente soirée.  C’est un groupe à voir en spectacle.

Texte: Annie Rochefort

Photos: Sébastien Jetté