Après 10 ans de carrière, la formation norvégienne Combichrist offre à ses fans une tournée tout simplement appelée We Love You? Qui s’arrêta au National mercredi dernier, avec en première partie William Control et New Years Day. La salle presque comble comptait parmi les foules les plus diversifiées que j’ai vu jusqu’à aujourd’hui, rejoignant les gens de tous âges et de plusieurs styles différents.

Le groupe californien New Years Day, que je vous ai fait connaître récemment, ouvrit le bal avec I’m No Good, tiré de leur tout premier album Victim To Villain lancé 1 an plus tôt. Étant à leur premier passage à Montréal en dehors de la tournée du Vans Warped Tour, la formation sut rassembler plusieurs fans qui chantaient en en chœur avec Ash Costello, autant les chansons de leur album que de leur EP The Mechanical Heart. Accompagné de leur nouveau batteur Nick Rossi, New Years Day nous réchauffa brutalement avant l’entrée en scène de William Control, accompagné de deux musiciens, Nick Wiggins à la basse et Kenneth Fletcher au clavier et synthétiseur. L’ancien chanteur de Aiden entra en scène vêtu d’une soutane nous interprétant New World Order, tiré de son EP Novus Ordo Seclorum. Sans tarder, il revint à son traditionnel chemise et pantalon noir, nous invitant à danser sur ses mélodies darkwave, nous offrant son plus récent single Illuminator, qui sera sur son prochain album The Neuromancer lancé le 4 avril dernier et chantant en duo deux chansons avec la chanteuse de New Years Day dont Dorian Grey.

Combichrist fit une entrée spectaculaire avec un arrangement orchestrale de What The Fuck Is Wrong With You avant de nous faire danser sur We Were Made To Love You, le premier titre de leur dernier album We Love You. Le groupe débordant d’énergie nous offrit une prestation frappante et tout en couleur, Joe Letz utilisant d’innombrables baguettes et ne cessant de pousser ses tambours par terre, Abbey Nex dansant avec sa basse de droite à gauche de la scène et le chanteur Andy LaPlegua qui se donna tout entier à la foule autant vocalement que physiquement. Tous les fans furent comblés face à la diversité des chansons, autant de leur récent album que des précédents, interprétant entre autres Shut Up And Swallow ainsi que Get Your Body Beat, avant de finir en rappel avec Fuck Tht Shit et Sent To Destroy, allant même à réellement détruire un des tambours de Joe.

Texte : Marie-Pier Faucher Bégin

Photo : Daniel Fillion