En cette fraîche soirée automnale, je me suis encore une fois rendu au Théâtre Corona pour une soirée folk métal festive.

La soirée a commencé avec le groupe montréalais Gone in April. Pour cette tournée, le groupe a fait appel à un chanteur invité bien connu du milieu métal montréalais; Sébastien Croteau du groupe Nectrotic Mutation. C’était la première fois que j’entendais ce groupe et laissez-moi vous dire que j’ai fait une superbe découverte. La voix de Julie, la chanteuse, s’harmonisait très bien avec celle de Sébastien. Gone in April a offert une excellente performance et méritait amplement leur place aux côtés des deux autres groupes.

C’est une salle comble et surexcitée qui a accueilli sur scène le groupe finlandais Korpiklaani. J’avais assisté à leur performance au feu Rockfest en 2016 et j’avais été assez déçue. Par contre, j’ai été plus qu’étonnée et j’ai adoré le spectacle. La performance était entraînante et festive. Les gens dansaient un peu partout et chantaient à voix haute les chansons du groupe. Lors de leur rappel, ils ont débuté la chanson la plus attendue: Vodka. Cette chanson est leur classique et ils se devaient de la jouer.

C’est avec un peu de fatigue, mais beaucoup de joie que nous avons vu arriver le dernier groupe de la soirée. Eluveitie n’était pas venu en sol montréalais depuis un long moment et le chanteur a même dit que «ça faisait beaucoup trop longtemps qu’ils n’étaient venus nous rendre visite». Le groupe a joué plusieurs de ses succès tels que: King et L’appel des montagnes (jouée en français). Ils ont terminé la soirée avec leur grande chanson tant attendue: Inis Mona. C’est un énorme plaisir d’assister à un spectacle d’Eluveitie. Leur musique est à la fois festive, captivante et envoûtante. Le fait qu’il y ait tant d’instruments différents tels que la harpe, la vielle à roue, la mandoline, la flûte, le violon font en sorte que les sonorités sont plus complexes et magnifiques. J’espère sincèrement qu’ils seront de retour bientôt.

Une magnifique soirée que j’aimerais revivre encore et encore. Un sentiment qui, je crois, était partagé par la foule et les groupes.