Il y a de cela quelques années, quand j’avais embarqué dans l’aventure de daily-rock.ca, mon premier spectacle que j’avais couvert était Steve Earle. Un géant de la musique country que j’aime d’un amour inconditionnel depuis 30 ans.
Un vrai de vrai. Un de ces artistes qui nous bouleverse l’âme.

La tournée qui l’emmenait à Montréal était pour célébrer le 30e anniversaire de l’album mythique Copperhead Road. Album qui l’a propulsé au sommet des palmarès, mais également propulsé dans la drogue, la rue et la déchéance la plus totale.

Malgré tout, Steve Earle est de retour sur les planches depuis plusieurs années, au grand plaisir de ses nombreux fans présents hier soir au Mtélus. Une très bonne foule d’ailleurs, qui attendait avec impatience ce grand de la musique country/folk/rock.

Étant donné que Copperhead Road était à l’honneur et que Earle et son band jouaient l’album dans son intégralité, c’est avec cette dite chanson qu’ils commencèrent le concert.
Et du coup, toutes les personnes présentes étaient sous le charme.
En entendant pour la première fois en concert Copperhead  Road dans son intégralité en concert, il ne fait nul doute que cet album est un classique à tout point de vue. Un album qui m’a ouvert l’esprit il y a 30 ans, et qui me bouleverse encore aujourd’hui.

Après la magnifique Nothing but a child qui clôture Copperhead Road, il entama So you wanna be an outlaw, titre de son dernier album.

Un Steve Earle en forme, en voix, et tout en finesse. Voilà ce que nous avons eu droit hier soir.
Un Steve Earle d’une grande justesse, et d’une infinie tendresse.

Du GRAND Steve Earle.

Mention très spéciale à Rickie Ray Jackson qui derrière sa guitare Pedal Steel nous a fait rire toute la soirée par son sourire contagieux. Farce à part, disons que ce n’est pas lui qui saute dans le bol à punch le soir de Noel (dixit Rob Langlois).

Toute une soirée en compagnie d’un grand artiste. Un vrai de vrai!

Texte: Laurent Lépine