Belle soirée en perspective en ce samedi soir de novembre, où trois groupes nous donnaient rendez-vous au Théâtre Fairmount.

Je ne connaissais pratiquement rien des trois groupes présents. Lullwater étant pour moi de parfaits inconnus, Amaranthe que je ne connaissais que de nom, et les Butcher Babies que je connaissais seulement de par leurs attributs physiques.

Commençons par le commencement. Le Théatre Fairmount est une belle salle, mais le stationnement à cet endroit est merdique. Il faut se donner un bon 20 minutes pour s’en trouver un. C’est totalement incompréhensible. D’ailleurs, la dernière fois que je devais couvrir un spectacle là-bas, j’ai juste viré de bord, et suis retourné me coucher. J’ai failli faire pareil hier soir…..

En ouverture de soirée, un groupe de la Georgie Lullwater. Vraiment, un excellent band qui nous donne un rock pesant, sans être métal pour autant. Une prestation pas trop longue, mais juste assez pour nous en donner plein la gueule. Vraiment une merveilleuse découverte. J’espère les revoir bientôt dans une petite salle près de chez moi.

Je dois ici parler de Butcher Babies…… le groupe qui sera à mon avis la déception ultime. J’avais entendu parler des Butcher Babies depuis des années. J’avais surtout vu des photos d’elles. Et je me disais que ça serait intéressant et très rock n’ roll de voir ce band dont j’avais tant entendu parler. Finalement, ce fut tout le contraire. J’ai vu le plus gros «scam» de l’histoire de la musique métal.
Je dirais même que les Butcher Babies font passer Baby Metal pour Mozart.
J’ai d’ailleurs de forts doutes sur les performances vocales des deux donzelles. Il y a toujours bien des limites à rire du monde. Selon moi….. à part la poitrine….. il n’y a rien d’autre a dire sur elles sauf que certaines danseuses de Chez Paré on plus de talents qu’elles……. c’est tout dire. La salle par contre avait l’air d’apprécier. C’est ce qui compte.

Amaranthe allait bientôt prendre la scène d’assaut, et bien que je connaissais le groupe que de nom, ce fut toute une surprise. Du métal extrêmement mélodique, qui mélange trois types de voix complètement différente. Une chanteuse aux allures de Amy Lee, qui nous prouve hors de tout doute que les attributs physiques de certaines ne nous donnent pas le talent.
Une prestation extrêmement solide qui m’a donné le goût d’en voir plus…. et ce, très rapidement. Je me demande d’ailleurs pourquoi Amaranthe ne pouvait se permettre de jouer dans des salles plus grandes. Le talent est là, les chansons très fortes, et la présence sur scène de Elize Ryd et de ses deux comparses sont à se rouler par terre.
Du pur bonheur en ce samedi soir de novembre.

Texte: Laurent Lépine

Photos: Helene Dickey