Lundi soir au Métropolis, était présenté le Metalocalypse tour mettant en vedette : Dethlock, Machine Head, All The Remain et Black Daliha Murder.

À mon arrivée la salle du Métropolis est relativement pleine, All The Remain est déjà sur la scène. J’ai manqué la prestation de Black Dalhia Murder. All the Remain, a joué un set propre,  ils ont bien réchauffé la salle. Je connaissais peu le groupe, mais bonne prestation. Le son est déjà très bon durant leur set. Je remarque également que la clientèle est plus jeune qu’a l’habitude.

Ensuite place au groupe Machine Head (mon groupe préféré de la soirée), pour les avoir vu a quelques reprises dans divers festivals extérieurs, les voir dans une salle intérieure a Montréal revêtait pour moi une expérience nouvelle. Machine Head ne m’a pas déçu. Ils sont un grand groupe live. Ils ont ouvert avec This Is The End, jouant avec rapidité et précision. Le son est remarquable durant tout le set. Les pièces, Locust et Halo sont tout simplement renversantes.

Les solos de guitare sont propres et nets. La batterie de Dave McClain résonne à plein régime. Machine Head à joue de façon solide, rapide et brute faisant de ce spectacle une prestation absolument mémorable !   Durant le spectacle Robb Flynn le chanteur a demandé quelques instants de silence à l’auditoire pour la mémoire de Mitch Lucker(chanteur de suicide silence),décédé la semaine dernière.

Dethklok a pris la scène vers 21 h 45. Pour ceux d’entre vous qui se demandent comment un groupe de bande dessinée pourrait « prendre la scène », la solution était ingénieuse : avoir le vrai groupe qui joue, presque invisible, au premier plan tandis que les vidéos, sur toute la longueur, des chansons de la série télévisée jouaient sur le grand écran. C’est une tâche herculéenne nécessitant une synchronisation impeccable. Mais Dethklok a relevé le défi.il on joue environ 1 h 20 Dethklok a livré un spectacle brutal, lourd et précis.  Gene Hoglan est un monstre absolu à la batterie. Musicalement Dethlock est hallucinant autant par sa rapidité, sa fluidité que sa précision. Malgré l’animation sur l’écran, j’ai eu un peu de difficulté à voir un groupe statique sur scène, avec peu ou pas d’interaction avec la foule, tout se passe sur l’écran. Personnellement j’ai moins aimé Dethlock en spectacle. (Nicholas Dumont)

Merci à Martin Aubertin pour les photos