Il n’y a pas si longtemps que ça, Gene Simmons disait: le rock est mort!! Ces dernières semaines ont été terribles pour le rock, Lemmy Kilmister, David Bowie ou encore Glenn Frey des Eagles sont partis rejoindre les Bon Scott, John Bonham et bien d’autres pour l’éternité, bref le tableau ne semblait pas très reluisant en ce début 2016. C’est sans compter sur Dave et Andy qui ont décidé d’unir leur force et de nous proposer leur propre vision du rock et plus précisément du blues avec pour simple instrument, une guitare, une voix et… une bouche le tout, mélangé à une sacrée dose de talent.

C’est mon troisième concert des Heymoonshaker en quelques jours et je dois avouer que lors du premier, je suis resté scotché, je n’en revenais pas de voir ces deux gars nous délivrer une musique aussi puissante et pleine de groove.

C’est donc au Petit Outremont que je vais avoir la chance de prendre ma dose de blues, d’humour, de complicité entre deux musiciens et surtout de positivisme. Pendant près de deux heures, Heymoonshaker va jouer l’ensemble de son album intitulé Noir, Andy et Dave nous ont aussi raconté leur rencontre qui à mené à la naissance du groupe dans un français qui a fait beaucoup rire la centaine de personnes présentes et ce, sans aucune méchanceté, car l’effort y est et c’est là le plus important. En fin de concert, Dave va essayer sans trop de problèmes de nous donner envie d’acheter, CD, Vinyle ou encore un t’shirt bio, mais pas végétarien (le monde présent comprendra)

toutes les personnes que j’ai vu arriver avaient le sourire et avaient hâte. Et à la fin, ils avaient encore le sourire comme quoi, la musique, la bonne musique est quelque chose d’important pour nous tous, elle apporte beaucoup d’émotions, elle permet de se défouler, de se calmer et non Mr. Simmons, le rock n’est pas mort, Heymoonshaker en est la preuve.

Chose que j’ai pu remarquer avec ces trois shows, il n’y avait personne avec un cellulaire à bout de bras, car à vouloir à tout prix rapporter chez soi un souvenir sonore ou visuel, on en perd l’essentiel, vivre la musique et profiter de ce que nous offrent les musiciens qui se trouvent devant nous. ST