Samedi soir dernier, au Métropolis, était présenté le spectacle de Black Label Society avec Messer, Pop Evil et Protest The Hero.

Je suis arrivé relativement tôt, ayant participé précédemment au rassemblement du Black Label Society officiel Québec Chapter (fan-club québécois de BLS). Je ne sais pas le nombre exact, mais il y avait foule dans le restaurant ainsi que beaucoup de chandails, Crest et tuques à l’effigie de BLS. Beaucoup d’entre eux avaient d’ailleurs participé au meet and great en après-midi. Une belle ambiance régnait. J’ai rencontré des gens sympathiques et eu de belles discussions. Pour ceux qui ne connaissent pas la légion des fans de BLS, il faut savoir qu’ils sont comme des disciples. Un show de Zakk Wylde c’est une célébration, une cérémonie… BLS c’est une religion!

À mon arrivée, le balcon est presque déjà complet et le parterre commence à se remplir. Le premier groupe à entrer sur scène est Messer, un groupe de Dallas. C’est un band dans la lignée des Linkin Park et des groupes de ce genre. Ils ont joué un set de 30 minutes. Je me suis entretenu brièvement avec Dereak, le chanteur, et Kenny, le batteur, au kiosque a T-shirt, qui mentionnaient avoir reçu un très bon accueil à Montréal et depuis le début de leur tournée canadienne. Ils nous saluent, lecteurs de Daily-Rock Québec. Ensuite au tour de Pop Evil (protégé de Mick Mars de Mötley Crüe) aimant beaucoup la musique du groupe sur CD, j’avais hâte de les voir en spectacle. Ouf!!!! Assez bizarre sur scène! Le bassiste et le batteur ont un look et des mouvements de scène copiés au glam rock, les deux guitaristes ont pour leur part l’air de jouer pour un conventum d’université. Je suis déçu de la prestation. C’est un groupe inégal au niveau du look et musicalement parlant. Je n’ai pas vraiment aimé.

Ensuite, un groupe canadien enchaîne, Protest The hero. Ils sont d’excellents musiciens ; le batteur Moe Carlson est particulièrement efficace et défonce littéralement. Le guitariste Luke Hoskin est également très précis et rapide. Je ne suis pas vraiment fan, mais je peux reconnaître que leur talent de musiciens s’impose.

Un grand Rideau avec le logo de crâne de Black Label Society  vient nous cacher la scène, la foule réagit!!! Là c’est vrai… la célébration peut commencer. On sent la fébrilité augmenter dans la foule.

22 h 30, c’est sous les airs du O CANADA que le grand rideau s’affaisse. Le déferlement commence avec l’agressive Godspeeds Hellboud. Sur une scène enfumée, Zakk Wylde nous arrive plus grand que nature. La foule a les bras bien haut. La scène est vaste avec un énorme mur d’amplis Marshall et un grand rideau à l’arrière fait office de décor. Les 4 musiciens délivreront pendant plus de 90 minutes un rock puissant et lourd. Zakk Wylde  joue avec beaucoup de puissance et de précision. La voix de Zakk était forte tout au long du spectacle et sa présence scénique typique était là. Debout sur le rebord des moniteurs et surélevé à la fin de chaque chanson martelant ainsi ses quelques accords de puissance et se frappant la poitrine, comme un gorille. Pendant la présentation du groupe, Zakk fait référence à lui-même comme Keith provenant des Rolling Stones et Nick Catanese comme Ronnie. C’était rafraîchissant de voir les deux guitaristes déchaîner leur furie puissante avec des solos de guitare en duel. On sent beaucoup l’esprit fraternel dans le groupe. Durant la présentation des musiciens, il y a beaucoup d’accolades. Un petit moment d’accalmie durant la soirée, histoire de reprendre notre souffle, un grand piano prend place pour In This River… avec un hommage à Dimebag Darrel, fabuleux! Ensuite, un moment fort attendu, Zakk nous offre un solo de guitare digne de son nom,  WOW !!! Poursuis, The Blessed Hellride, Suicide Messiah,  Concrete Jungle et finalement Stillborn vient clore la soirée. Si j’ai un petit point négatif à apporter à cette soirée, pour avoir vu Black label à plusieurs reprises, j’aurais bien aimé qu’il joue un peu plus longtemps (note du photographe : un solo de guitare moins long ajouterait 2 ou 3 pièces)

Nicholas Dumont