La toute première fois que j’ai vu Myles Kennedy, c’était en 2001 dans le film Rockstar, mettant en vedette Mark Walbergh.

Depuis ce temps, il s’en est passé du temps. Son arrivée avec le groupe Alter Bridge, qui est en réalité Creed sans Scott Stapp, et sans le matériel de Creed. Ensuite, il fut remarqué par Slash, qui le prit comme chanteur pour ses projets solos (Slash with Myles Kennedy  & The Conspirators). Et dernièrement, il fut celui qui remplaça Axl Rose l’instant de quelques chansons au Rock n’ Roll Hall of fame.

Pas banal comme carrière tout de même.

Daily-Rock Québec à eu la chance de s’entretenir avec Myles lui-même quelques minutes, pour évidemment nous parler du nouvel opus de «Alter Bridge», et de leur venue à Montréal le 3 février prochain. Un concert à ne pas manquer évidemment.

Daily-Rock Quebec : Salut Myles comment ça va?
Myles Kennedy: Je vais très bien merci.

DRQ : Merci de prendre le temps de répondre à nos questions ici à Montréal.
MK : Un plaisir

DRQ : Premièrement, comment on se sent avant de reprendre la route avec Alter Bridge?
MK : C’est super….C’est peut-être avec tout l’historique du groupe et tout…. mais c’est merveilleux. Et je peux te dire que la meilleure chose de repartir en tournée est de reconnecter avec les fans…. et je crois que les autres membres seraient d’accord avec ça. Nos fans sont un groupe de personnes spécial pour nous, et nous nous sentons très privilégiés de les avoir avec nous et de pouvoir jouer pour eux.

DRQ : Était-ce difficile de gérer ton temps, entre tes spectacles avec Slash, et tes spectacles avec Alter Bridge? Ou si c’était facile de gérer tout ça?
MK : Tu sais, c’était définitivement un «challenge» à certains moments….. durant presque six ans c’était de la tournée sans arrêt…….

DRQ : Beaucoup d’avions…
MK : Beaucoup d’avions, beaucoup de spectacles, d’enregistrements….. nous, musiciens adorons ça, mais aussi, avec tout ça, j’avais l’impression de délaisser certains côtés plus personnels de ma vie.
C’est donc bien de voir que sur certains aspects tout ça a ralenti. Et pour composer, j’aime beaucoup mieux écrire chez moi tranquillement que pendant les tournées. Donc ce ralentissement est une bonne chose pour moi définitivement.

DRQ : En tournée avec Slash, tu envoyais des idées de chansons aux autres, etc.?
MK : Exactement…. c’est la beauté de vivre maintenant…. avec la technologie et tout nous pouvons nous permettre tout ça. Mark (Tremonti) m’envoyait des idées par texto ou par courriel, je faisais la même chose de mon côté. Il y a 25 ans, nous n’aurions pas eu le même luxe de faire ça.

DRQ : Le nouvel album d’«Alter Bridge» est sorti il y a de cela quelques semaines….  Quelles sont les différences majeures entre celui-ci et les autres d’avant? Et le procédé était le même?
MK : Et bien…. pour ce qui est du procédé de composition, c’était quand même un peu la même chose…. nous avons établi ceci depuis notre deuxième album, ou nous avons établis un barème pour le travail de composition.
Mais je crois que la seule vraie différence entre celui-ci et les autres est qu’il y a un thème général pour relier les chansons ensemble. Même si ce n’est pas un album concept, les chansons sont reliées l’une à l’autre.
Nous avons essayer avec «The last hero» de pousser nos limites musicalement…. avec les arrangements, ce qu’on pouvait faire chacun de notre côté. Tout en gardant l’essence qu’est «Alter Bridge».

DRQ : Parlons du concert qui arrive bientôt à Montréal….. la dernière fois que vous avez mis les pieds ici c’était l’état dernier pour le Heavy MTL. Est-ce si différent de performer dans un festival et de performer dans une quand même petite salle comparativement à des spectacles extérieurs? Votre approche est-elle différente?
MK : C’est un peu différent évidemment, car le temps dans un festival est limité. Dans un festival nous nous devons de remplir les 45 minutes très serrées si tu veux que la foule réagisse de belle façon et avoir l’effet désiré.
Dans un petit concert, avec Alter Bridge c’est que nous avons un grand catalogue de chansons…. ce qui fait que nous pouvons nous exprimer pendant 2 heures. Ce que le festival ne nous permet pas de faire.

DRQ : Et personnellement aimes-tu mieux jouer dans les festivals ou devant tes propres fans dans une salle
MK : Personnellement, je crois que j’aime mieux jouer dans une salle, pour pouvoir jouer plus longtemps. Avoir le temps…. j’adore jouer, donc…. les deux sont supers, car j’aime bien jouer devant une grosse foule….. mais ça nous laisse sur notre appétit. Nous en prendrions encore.

DRQ : Et pour ce qui est du spectacle qui s’en vient dans 3 semaines à Montréal. À quoi peut-on s’attendre? Le spectacle sera évidemment très différent de vos autres tournées étant donné la sortie du nouvel album non?
MK : Ce sera l’énorme différence en effet. Et même plus encore cette fois-ci. Dans le passé nous ne voulions pas dépasser une certaine limite de nouvelles chansons. Ce que nous n’allons pas faire cette fois-ci. Pour une raison que j’ignore, dans le passé nous avions énormément de chansons de l’album Blackbird. Nous avons décidé pendant les derniers 6 mois de faire un virage radical en jouant entre 5 et 7 nouvelles chansons par concert. C’est la seule vraie différence….. mettre le plus de nouvelles chansons dans le concert.

DRQ : Et pour ce qui est du groupe en première partie? Ce sera qui?

MK : Je ne suis pas sur au Canada, mais aux États-Unis ce sera Non Point.
AJOUT: Le groupe Non Point sera effectivement la première partie à Montréal également, ainsi que le groupe Weapons of Anew.

DRQ : Je voulais pour finir l’entrevue te parler de quelque chose depuis très longtemps. La première fois que je t’ai vu, c’était en 2001 dans le film «Rockstar» avec Mark Walbergh. C’est bien 2001?

MK : 2001 exactement…. c’est fou n’est-ce pas? Déjà 15 ans.

DRQ : Comment as-tu été choisi pour le rôle… car tu n’étais pas très connu à l’époque!
MK : C’est drôle, mais tout ça vient de quelqu’un du nom de Brendan O`Brien qui est un de mes producteurs favoris dans le monde. Il a mixé un disque que j’avais fait à la fin des années 80…. et c’était ça. Nous n’avons pas eu de contact après ça….
Quelques années plus tard, je reçois un appel me demandant si je voulais jouer dans le film. Je n’avais jamais joué de ma vie…. ça ne m’était même pas passé par la tête de le faire.
Les producteurs du film cherchaient quelqu’un pour le rôle et Brendan lui a mentionné mon nom.
J’étais très flatté, car Brendan est tellement un bon producteur. Donc je dois tout ça a Brendan c’est évident.

DRQ : Et est-ce quelque chose qui te tenterait dans le futur? Faire d’autres film.
MK : Écoute…. pas nécessairement. J’ai adoré l’expérience de voir la magnitude de cette entreprise-là….. en tout cas ce l’était dans ce temps-là, de voir toutes ces personnes qui travaillent sur un plateau, etc… C’est vraiment différent dumon de de la musique. Mais tu sais…. je suis un musicien, et être acteur?????   Je ne sais pas. J’aime voir les autres formes d’art…. mais je crois que je vais m’en tenir à la musique.

DRQ : Où tu pourrais faire comme Sebastian Bach et faire un spectacle sur Broadway?
MK : VOILÀ! Ça serait peut-être cool….. on ne sait jamais n’est-ce pas? Mais pour l’instant, je reste au Rock n’ Roll

DRQ : Je te remercie du temps accordé Myles, et on se voit à Montréal dans 3 semaines.
MK : Merci Laurent, j’apprécie ton temps également. À bientôt


Le spectacle de Alter Bridge est le 3 février prochain au Métropolis de Montréal, notez bien que le spectacle commence à 19heures.

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Entrevue réalisée par Laurent Lépine