Festivent 2019 

C’était mercredi, le 31 juillet que débutait les soirées musicales de la 37e édition du Festivent de Lévis. Pour ma part, c’était un peu comme des retrouvailles puisque j’avais l’habitude d’y aller avec ma famille chaque année jusqu’à mes 16 ans. De ce que je m’en rappelais, c’était le genre d’évènement où les enfants s’amusent à faire quelques manèges puis allaient aux kiosques d’habiletés pour espérer repartir avec un toutou, impressionnant de loin, mais cousu tout croche lorsqu’on l’avait enfin entre les mains. Pendant ce temps, assis sur une couverture et une bière à la main, les parents et amis profitaient du paysage impressionnant qu’est l’envol de montgolfières. Lorsque tanné de regarder les montgolfières, parce que c’est toujours bien juste des grosses ballounes en train de gonfler, on n’avait qu’à se retourner pour regarder les spectacles musicaux. À mon plus grand plaisir, c’était exactement comme je pouvais me le rappeler, mais avec deux scènes plutôt qu’une, permettant de multiplier les prestations musicales.

Jour 1 du Festivent | Smash Mouth | 31.07.2019

We Are Monroe 

Pour la première soirée du Festivent, We Are Monroe ouvrait la soirée sur la Scène Loto-Québec au parc Champigny. En effet, le groupe, de style Indie-rock, est monté sur la scène alors que le ciel grisâtre nous laissant prédire que nous ne passerions pas la soirée au sec. Ayant deux albums en poche, White Lights et Funeral, les musiciens montréalais nous ont joué plus d’une douzaine de leurs compositions. Parmi celles-ci, ils ont décidé de commencer le spectacle avec I’m cool with all nations, Pull me Under et No Vacation Land.

L’ambiance décontractée du début de la soirée a monté en intensité vers la moitié du spectacle alors que de plus en plus de personnes se rassemblaient devant la scène pour venir les découvrir. J’ai été surprise de voir le claviériste attraper une guitare pour une chanson et suivre le rythme aux percussions pour une autre. De plus, j’ai adoré le style du bassiste qui se déplaçait avec de grandes enjambées et dansant avec les genoux toujours très haut. Il a vraiment contribué à mettre de l’action sur scène. Après avoir enfin réussi à rassembler plusieurs centaines de personnes, c’était alors au tour de Smash Mouth de nous jouer leurs plus grands succès.

Smash Mouth

Dès 21 h 30, Smash Mouth est monté sur scène, tout pour prolonger mon feeling de nostalgie et me ramener en enfance. De prime abord, les seules chansons que j’avais hâte d’entendre étaient I’m a Believer et All Star. Évidemment, ils les ont gardés pour la fin. Je me suis toutefois surprise à connaître presque par cœur toutes les autres chansons qu’ils nous ont jouées. En particulier, Why Can’t We Be Friends qu’il a chanté tout en dansant avec une admiratrice sur scène. 

Malgré une pluie qui a commencé dès le début du spectacle, c’était presque impossible de ne pas être heureux avec cette musique si rassembleuse. De plus, les membres du band donnaient vraiment l’impression d’être content d’être ici, après plus de six ans depuis leur dernier spectacle au Québec. J’étais peut-être trop dans une ambiance familiale, mais le chanteur me faisait vraiment penser à un oncle qui veut donner un show dans un party de famille à sa façon de bouger et d’interagir avec la foule et les autres membres du groupe. Bref, un personnage souriant et attachant, qui nous donne envie de l’encourager. En résumé, j’ai trouvé que l’ambiance était parfaite pour un mercredi soir qui allait me faire oublier ma grosse semaine de travail qui était encore loin d’être terminée. 

Photos:Felipe Cheechoo