Jour 2 du Festivent | X Ambassadors | 01.08.2019

Rick Pagano

Pour la deuxième soirée de la 37e édition du Festivent de Lévis, Rick Pagano, un interprète et parfois compositeur, est entré sur scène. Il portait un ensemble assorti rayé, pantalon et gilet, et son chapeau, sa marque de commerce. Son habit «un peu trop serré pour perdre son surplus de pois», clairement inexistant, ne l’a toutefois pas empêché de se trémousser sur le rythme de la musique.

Le chanteur de la voix nous a offert plus d’une quinzaine de chansons, dont deux compositions, alors que la plupart étaient des interprétations. En effet, on a eu l’opportunité d’entendre WAYN de son ancien groupe de musique, Final State, qu’il a interprété en français. Sa deuxième composition, et son premier single, s’intitulant Clones. En bref, il a chanté les chansons de plusieurs artistes qu’il adaptait à son style telles que Somewhere Only We Know et When We Were Young de The Killers. Il s’est même permis de combiner deux chansons, Sweet Dreams de Eurythmics et Loose Yourself d’Eminem. Il a également fait monter sur scène deux guitaristes de 12345 leur permettant de nous présenter une de leur chanson, Our Hearts. Son avant-dernière chanson était celle du duel de La Voix qu’il a interprété «sans la p’tite», comme il a dit. En général, les premières parties tentent de créer une ambiance pour le gros spectacle qui va suivre. Toutefois, Pagano a préféré faire autrement. En effet, il a terminer son spectacle avec Rêver mieux de Daniel Bélanger, à la guitare acoustique, question de nous endormir en milieu de soirée.

X Ambassadors

C’était enfin au tour de X Ambassadors de nous faire tripper avec ses nombreux succès. Le public avait finalement dû ranger ses couvertures pour profiter du spectacle puisque la foule était alors trop dense pour rester assise derrière. C’est sur un son d’alarme que les musiciens sont arrivés en courant, le claviériste supporté par le chanteur jusqu’à son instrument, de quoi soulever la foule d’excitation. Ils ont alors commencé le spectacle en force avec Hey Child. Armée d’une simple salopette, la voix claire et puissante du chanteur a instantanément créé une ambiance digne d’un grand festival. Honnêtement, j’étais surprise de voir à quel point sa voix était parfaite et identique aux chansons. Les cris et applaudissements de la foule étaient, eux aussi, à la hauteur de la prestation qu’on nous offrait.

Jusqu’au fond du parc, on pouvait voir les bras du public monté et descendre sur le rythme puissant de Jungle. C’était difficile de ne pas se laisser entraîner. On a eu droit à une finale intense de la chanson où Sam Harris, le chanteur, a attrapé une basse pour accompagner les musiciens. Puis, il a même laissé la basse de côté pour nous jouer quelques notes au saxophone. Sur Boom, tout le monde tapait des mains créant un effet de foule, comme toujours, impressionnant. Le chanteur bougeait vraiment bien sur la scène, avec confiance et énergie.

La qualité du spectacle s’est maintenue avec des chansons très populaires telles que Hold You Down, Unsteady et Renegades. Le public, d’ores et déjà ravi, s’est vu comblé de bonheur lorsque Sam Harris est descendu dans la foule et lors des rappels I Don’t Know How to Pray et Joyful. Sans aucun doute, c’était une soirée incroyable pour tous les festivaliers présents.

Photos:Felipe Cheechoo