C’est en cette soirée froide d’un hiver interminable que le MTelus nous proposait un line up de feu, le Crooked teeth tour était de passage à Montréal. Ce spectacle annonçait complet depuis le 28 mars dernier et il a su réchauffer notre cœur en attendant le printemps! Nous avons eu droit à un éventail de génération allant de 8-9 ans à passer 50 ans, c’était beau de voir une foule autant diversifiée.

Escape the fate, le post-hardcore américain!

La soirée commence en force dans une salle déjà presque comble! Nous avons pu entendre Do you love me, Gorgeous nightmare, Broken heart et I am human, ainsi que quelques chansons provenant du passé. J’ai pu constater que sur scène, ainsi qu’en dehors de la scène c’est un groupe très généreux de leur temps. La plupart des membres sont sortis de scène et ont passé le reste de la soirée à leur table de merch, afin de prendre des photos et de rencontrer ceux qui le souhaitaient. Ils ont performé à la hauteur des attentes de la foule, j’ai constaté une belle évolution d’album en album! J’ai déjà hâte de les revoir!

Nothing more, rock progressif mystérieux et surprenant!

Malgré une intro épique, l’énergie est différente et la foule semble moins embarquer.Nous pouvons remarquer que le public en bas est plus tranquille, mais tout est sur les temps.La foule est tout de même respectueuse et embarque, mais c’est beaucoup moins bruyant que pour le premier groupe. Or, la foule ne les ralentit pas, nous avons droit à une chanson qui leur a valu une nomination au Grammys et le chanteur utilise plusieurs microphones pour avoir plusieurs effets sur sa voix. Cela donne un effet hypnotisant et comme c’est plus relaxe, c’est parfait pour un entre-deux. La fin de leur performance est le côté surprenant de la soirée, un solo de drum, puis un quatuor absolument incroyable! Le chanteur est grimpé sur une espèce de plate-forme hydraulique contenant des manettes de distorsion et une fois au sol, c’était un drum. C’est difficile à  expliquer, mais c’était magique comme moment. 50 % de la salle ne lest avais jamais vu, mais lorsqu’ils quittent la scène c’est une foule conquise que je constate sous mes yeux.

Papa Roach, le nü metal comme on l’aime.

C’est derrière une toile majestueuse que le groupe fait son entrée sur scène, mais avant une intro est pratiquement impossible à entendre tellement ça cri fort dans le MTelus. L’ambiance est complètement électrique! Une fois la toile tombée, le public ne démord pas et que dire du son qui est d’une justesse exceptionnelle. Nous avons eu droit à une performance d’une heure quarante-cinq minutes environ incluant autant de «old school» que de nouvelle chanson.

Plusieurs belles surprises à travers la performance comme Lose your last resort qui est un mash up d’Eminem (Lose yourself) et de Papa Roach (Last resort), un cover de Song 2 par Blur et sans oublier In the End de Linkin Park. Cela fut suivi par un hommage à Chester et de comment Jacob Shaddix vivait sensiblement la même chose et que c’était important de parler. Un très beau moment et que dire du rappel se terminant par Last Resort!

Bref, si vous avez la chance d’assister à un de leur spectacle un jour, n’hésitez pas! Vous passerez une soirée inoubliable, ancien fan comme nouveau fan!

Texte: Valery Tremblay-Brunelle

Photos: Martine Labonté