Une soirée à guichet fermé qui augure très bien!

Une soirée qui met la barre haute pour les prochaines soirées de hardcore à Montréal. Une tournée avec des groupes qui donnent toujours de solides performances en live. J’ai rarement vu un mtelus si plein en début de show comme ça et c’est un public plus qu’en forme en ce dimanche soir de septembre.

Le métal core australien en quintet

Polaris était attendu de pieds ferment par la foule déjà très nombreuse. Le groupe a vu le jour en 2012 et déjà en 2018, ils sont bien connus sur la scène métal et pas seulement en Australie. Malgré le manque de justesse des voix surtout pour les parties «clean», il mérite amplement leur place sur cette tournée. Les chansons ce sont enchainés rapidement et elles provenaient en majorité de leur plus récent album The mortal coil Jamie Hails (chanteur) commande un «Wall of death» et les gens présents au par terre n’y vont pas de main morte. Bref, c’était excellent même que la foule en a redemandé en scandant le nom du groupe. Ils sont revenus pour une chanson et même après le départ définitif de scène, on pouvait entendre: «olé olé olé olé».

Ça buche, mais ce n’est pas des bucherons! C’est The Devils Wears Prada !

Ça buche dès la première chanson. C’est un band que j’aime voir performer plutôt que d’écouter leur album. L’énergie qu’ils dégagent est contagieuse et rend le monde autant heureux que crinqués dans les mush pit. Mike Hranica arrive en bedaine sur la scène et il est aussi en forme qu’à son habitude, mais aucun propos politique, peut-être le temps était calculé, car la dernière fois DWP jouait en dernier. Pour clore leur performance, le guitariste fait du «bodysurfing» en jouant la fin de la dernière chanson.

Des têtes d’affiche du début à la fin!

August Burns Red à un slogan «Angry music for happy people» et à voir les gens présents sourire, je pense que ça ne peut pas être plus juste. Dès mon entrée dans le MTelus, une peau de drum signé par tous les membres trônait en reine sur la table de «merch». C’était à vendre, mais seulement à la fin du spectacle, les amateurs se devaient de faire une offre. Pour ce qui est de la performance, ça varge aussi fort sur stage que dans la foule. Après un petit incident devant moi, je retourne mon attention sur le show qui ne fait qu’être meilleur de chanson en chanson! Nous avons eu droit entre autres à Invisible enemy, Dangerous, Empire, Fault Lines et Ghost. Quoi dire de plus qu’ils livrent la marchandise comme nul autre et que c’est encore un show inoubliable avec autant d’énergie!

Un quintet qui se l’est coulé douce bien malgré lui!

Parkway Drive qui s’arrête à Montréal pour le Reverence tour n’a pas eu grand-chose à faire pour déclencher la folie dans la foule. Le public est déchainé pour le dernier groupe de la soirée, tout le monde sait ce qu’il doit faire: chanter, faire des «circle pit», crier, sauter, etc. Personne n’a besoin de demander. Ça reste que le pit semble s’être calmé, mais après 3 bands ça coche ça devient dur d’avoir encore de l’énergie! Haha! Dès qu’ils prennent plus que 30 secs de pause entre deux chansons sans parler la foule scande olé et le drummer embarque avec eux.
Nous avons eu droit à Keep the flame alive que tous ont chanté en cœur et à Dedicated. La foule n’a pas besoin d’être dirigé, ils étaient vendus d’avance et savait quoi faire. Après 12 ans, le groupe n’a qu’à jouer et c’est réglé! Winston McCall (chanteur principal) mentionne d’ailleurs qu’ils adorent jouer à Montréal.

En bref…

Une soirée de break down pi de la justesse en veux-tu en vla. Les entractes sont toujours aussi agréables avec Loose yourself (Eminem), Living on a prayer (Bon Jovi) et Chop Suey (System of a down) que la foule chante à en perdre haleine. C’est tout en simplicité sans gros moment ni propos d’actualité que la soirée se termine.

Texte: Valéry Tremblay-Brunelle

Photos: Morgane Dambacher