Lundi 3 avril, le groupe métal progressif Periphery présentait son spectacle au théâtre Corona. Leur première partie était assurée par les groupes Contortionist, Norma Jean et Infinity Shred.

Le groupe métal Norma Jean est le deuxième groupe à prendre d’assaut la scène du Corona à mon arrivée. Le bassiste se démarque en se démenant dans tous les sens. Le montage de lumière était vraiment imposant. C’est eux qui ont déployé le plus bel éclairage de la soirée.

The Contortionist débute sa performance par une longue intro instrumentale sur une scène très peu éclairée. La démarche et les mouvements du chanteur sont saccadés. Les chansons du groupe lui permet d’alterner entre une voix mélodieuse et une voix roque à la death métal. Leurs chansons sont étonnamment longues.

La salle est remplie au maximum de sa capacité pour l’entrée en scène du groupe Periphery. Le spectacle débute avec un éclairage vraiment diffus. La scène restera assez sombre pendant la totalité du spectacle. Contrairement à la tendance habituelle, c’est le chanteur qui est le premier sur scène avec le batteur. Les autres membres du groupe viennent les rejoindre après quelques instants.

Le chanteur porte fièrement le chandail de Insinity Shred. Démontrant ainsi une belle solidarité entre les groupes. À deux occasions des fans terminent leur séance de bodysurf sur la scène. Ces derniers ont été calmement raccompagnés par un membre de l’équipe technique.

Le chanteur est déchaîné sur scène et ses musiciens font quelques séances de head bagning collectif. Lorsque que le groupe sort de scène juste avant le rappel, le batteur reste en place et tient le rythme pour les gens qui scandent One more song. Le rappel débutera ensuite avec un solo de batterie. Le chanteur revient sur scène avec un verre à la main, qu’il terminera avant de chanter une chanson d’amour pour clore le spectacle.
Je ne connaissais pas le groupe Periphery avant lundi soir. Ce fut une belle découverte.

Texte: Annie Rochefort

Photos: Sébastien Jetté