À mon arrivée, les techniciens de scène préparaient les équipements pour le groupe provenant du New Jersey, Bigwig. Leur dernier concert dans la métropole remonte à 2016, année où il s’est produit à trois reprises. La soirée était attendue par beaucoup de fans. Le Club Soda affichait complet. Dès les premières notes, les fans près de la scène se sont mis à « trasher » de partout, le cameraman a dû se déplacer sur les côtés. Leurs chansons sont courtes et rapides pour créer des mosh pit et quelques circle pit et quelques stage dive dont un causant un petit problème technique quand le gars accrocha le fil de la basse. Le chanteur nous confiait que ça faisait 27 ans que le groupe venait à Montréal et que le monde était toujours présent à leur concert.

Pour terminer cette soirée c’était les chouchous de la scène ska de Montréal The Planet Smashers monta sur scène pour nous présenter les chansons de l’album Mixed Messages. Le batteur avait sorti ses lumières de Noël pour couvrir sa batterie d’un peu de décoration. C’est toujours un gros party de voir le groupe en spectacle et dès la 3e chanson Life of the party la foule est devenue complètement folle. La chanson est tirée de l’album The life of the party sorti en 1999, incluant les autres succès tels que Too much attitude, Surfin’ in Tofino, Super Orgy Porno Party, Wise Up. C’est lors de la chanson Fabricated que la foule c’est mise à faire des circles pit  avec une banane sur 2 pattes, dès cet instant la chaleur du Club Soda à monter d’un cran. C’est plutôt rare de voir autant de personnes sur le côté de la scène pour regarder le spectacle. Une des rares places avec le balcon pour être en sécurité, tant la foule était enjouée de revoir le groupe. C’est avec Sk8 or die que la foule est devenue le plus bruyant et Super orgy porno party que cette soirée prend fin, la scène remplie de spectateurs.

Texte: Annie Rochefort

Photos: Sébasien Jetté