Quand tes parents te nomment Thorn Simon, tu ne peux qu’être unique, descendant du roi Charlemagne en France des Dinglinger qui sont devenus avec le temps des Simon. Il est né en Ontario, d’une mère suisse et d’un père australien, anglophone il a migré vers le Québec à l’âge de 12 ans. Thorn  avec ses nombreux voyages se démarque comme citoyen du monde. Musicien depuis toujours, avec 6 albums à son actif avec les groupes 24 seven et Openfieldz et une liste incroyable de prestations, Thorn ne ménage aucun effort pour atteindre son rêve. Il revient tout juste de la Californie où il a enregistré avec nul autre que Patrick Regan (Kiss, Deep Purple, Jessica Simpson, Quiet Riot, Mister Big, Warrant, Lita Ford, plusieurs sound track de film…), un hit assuré, une chanson incroyable enregistrée en anglais ainsi qu’une version francophone, tout à l’honneur de Thorn qui est anglophone, le tout avec son fidèle comparse à la guitare Bruno Ouellet.

Daily Rock : Comment avez-vous réussi l’exploit d’aller enregistrer un titre avec le prestigieux producteur  Patrick Regan?

Thorn : Ça fait 10 ans que je me déplace dans des conférences de musique à Los Angeles, plus précisément au Taxi Road Rally, ça me permet de connaître du monde dans l’industrie musicale. J’ai rencontré Karl Louis qui travaille avec Limp Bizkit, Matchbox 20, Dream Theater, Rage Againts the Machine et plein d’autres, il a vu que j’étais un passionné et a tripé sur ma performance et il m’a offert un coup de main afin d’enregistrer avec quelqu’un de connu. Karl Louis connait tout le monde dans le domaine musical et c’est une chance de l’avoir rencontré et qui a aimé ce que je fais.  Karl est un gars simple vraiment ‘’easy’’ il est dans mille projets en même temps et en plus il enseigne le management au collège de Berkeley, c’est un touche à tout.

Entrevue Thorn Simon photo 02Daily Rock : Avez-vous passé vos 9 jours à Los Angeles en studio ?

Bruno : Non, nous avons enregistré en 4 jours. Nous avions des pass pour le NAMM (National Association of music Merchants) grâce à notre employeur Guitabec (les guitares Godin). Nous avons profité des bars, dont le Viper Room, le bar de l’acteur Johnny Depp, Patrick nous sortait partout, resto, bar. Ce fût un voyage assez irréaliste, une anecdote, nous étions assis à un restaurant avec Patrick,  tout à coup nous avons attendu les sirènes de police et les hélicoptères avec leurs spots qui survolaient une poursuite policière, nous on était impressionné, mais tout le monde à l’entour de nous continuaient de manger comme si rien n’était.

Daily Rock : Est-ce vrai qu’en studio Patrick choisit scrupuleusement les projets sur lesquels il veut travailler ?

Thorn : (sur un air gêner) oui c’est vrai Patrick refuse plusieurs projets sur lesquels il n’a pas envie de travailler, il a priorisé le nôtre.  Nous en sommes très heureux d’ailleurs.

Daily Rock : Comment avez-vous trouvé votre expérience c’est quand même énorme de partir de Victoriaville et aller enregistrer à L.A. ?

Bruno : Moi j’ai accepté tout de suite de partir, c’est un beau projet et il n’y a pas grand monde qui peut dire qu’ils ont vécu non plus. En même temps de travailler avec quelqu’un d’expérience, on va là et on apprend. En même temps tu as des bons conseils tu apprends de nouvelles techniques c’est de quoi qu’on a aimé, c’est un peut comme l’école tu vas là pour apprendre ensuite tu te sers des techniques qu’il t’a donnés. Autant pour la composition, pour le pré enregistrement que l’on se fait soit même pour monter afin d’aller en studio, c’est tout des nouvelles techniques que nous avons apprise là-bas. Patrick avait une bonne approche, il est aussi ouvert d’esprit, il arrivait avec ses idées et si toi tu avais des idées il disait pourquoi pas on l’essaie. C’est quelqu’un avec qui on a aimé travailler quelqu’un de simple. De plus, d’avoir enregistré au gros soleil durant que les autres étaient dans la tempête de neige on a bien aimé ça (rire).

Daily Rock : Maintenant voudriez-vous m’en dire plus sur votre nouvel extrait qui porte le titre ‘’So hard (to let you go)’’ ?

Thorn : Le but de cette chanson est d’attirer l’attention de média, de radio et de label. Et d’être plus accessible au marché. On veut s’entourer d’une équipe solide. J’écris et je chante mes émotions ne me demandez pas de faire une toune sur les vampires, car ça ne me touche pas malgré que si je suis payé pour je l’écrirai (rire).

Daily Rock : Pourquoi avoir enregistré 2 versions soit une en anglais et une avec les couplets français?

Thorn : Tu vas rire, mais Serena Ryder a une chanson qui tourne à radio, Stompa, moi je préfère la version anglaise, mais je l’ai entendu partout sur la radio en français et j’ai aimé l’idée.

Bruno : C’est d’ouvrir le plus de possibilités possible au Québec, avec tout ce qui a rapport au CRTC tu es bloqué beaucoup quand tu fais de l’anglophone, on veut augmenter nos occasions de jouer.

Thorn : On est au Québec et le monde apprécie aussi l’effort que tu donnes, plusieurs personnes ont trouvé ça ‘’Full cool’’. Je suis anglophone, mais je reste ici et je crois que c’est quelque chose que je suis capable de faire, c’est la première fois que je fais ça et je crois que c’est quand même bien réussi, il y a du monde qui vont vraiment apprécier l’effort. C’est un peu comme Megadeth qui dans une chanson ‘’A tout le monde ‘’ on entend au boute son accent, mais moi aussi on l’entend, mais les gens vont dire ok, il a fait l’effort pour le faire. Ça peut aussi ouvrir des portes pas justes ici, mais en France aussi il y a plein de places dans le monde où il parle français, on ne pense pas, mais tout le monde à You Tubes.

Entrevue Thorn Simon photo 06Daily Rock : Mais vous avez déjà attiré l’attention pour une production hollywoodienne, pouvez-vous me conter comment c’est arrivé ?

 Bruno : Nous étions à Burbank Hills dans un parc en fait on était assis dans l’herbe et une femme nous a dit de nous tasser, car il y avait des serpents à sonnette. Alors nous nous sommes dirigés vers des estrades où il y avait un auditorium extérieur naturel.

Thorn : On jouait nos chansons comme ça et une femme s’est approchés, je lui ai demandé comment elle trouvait ça, elle nous a répondu ‘’wow’’ son amie est venue la rejoindre. Elle a tripé sur notre toune et nous a laissé son nom et numéro de téléphone en nous disant qu’elle voulait la mettre dans son film. Son nom c’est Jannette Anderson son tout dernier roman à pour titre ‘SONS OF THE FATHER’’, comme c’est 8 autres il parle de mafia et 2 ont été porté au cinéma. Direct après je suis allé voir sur l’internet, si c’était vrai, eh oui elle c’était la même dame que j’ai vue que sur le net. Ensuite elle m’a envoyé le script de son film et m’a dit qu’elle voyait  ma chanson dans la final ou la femme du mafioso ce fait laisser. Le producteur, Patrick, m’a suggéré d’y envoyer tout de suite la toune pour que ce soit dans le soundtrack du film,  pour ne pas qu’elle soit ajoutée plus tard et se faire déplacer par un gros nom, de cette manière les producteurs vont travailler à partir de la chanson pour créer les images du film.

Daily Rock : En terminant, c’est quoi la suite des choses pour vous ?

Thorn : Patrick Regan producteur légendaire déménage pour 1 an ½ à New York, il nous a offert de venir ici au Québec enregistrer nos prochains titres, ça lui prends juste un studio en Mac. Y veut travailler avec nous on lui a fait des tounes et il a capoté, il a travaillé nos structures, nos harmonies vocales, la durée et c’est exactement ça qui veut faire avec les prochaines. Dans la prochaine année on va travailler à monter des tounes à refaire des démos, quand lui va descendre pour nous enregistrer tout vas être prêt. De plus, ça va être moins cher pour nous autres de lui payer son temps que de monter à L.A. full band. Malgré que ça serait le fun (rire). Nous sommes aussi présentement en pourparler pour un clip qui sera fait aussi dans les 2 langues avec un génie de la vidéo un jeune de Drummondville. On travaille fort pour amener tout ça le plus loin possible.

Daily Rock : En bref à cause de ta persévérance, et de serpent à sonnette ta chanson a trouvé sa place dans un film?

Thorn : (rire) ouais !

Vous pourrez entendre ‘’So hard (to let you go)’’ sous peu dans les radios. Plusieurs dates de spectacle et tournée sont à venir avec Openfiledz et Thorn Acoustique dont certaines en discussion avec l’Europe, c’est à suivre…

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Texte : Valérie Gagné

Photos : Valérie Gagné et collection personnelle de Bruno Ouellet et Thorn Simon