Une saveur country sur la scène du Corona

Avant même d’entrer au Corona la saveur country de la soirée est perceptible, plusieurs fans sont coiffés de chapeaux de cow-boy. Une fois à l’intérieur du théâtre, c’est la chemise à carreaux qui est à la mode.

En ce jeudi 26 janvier, Tim Hicks est en spectacle avec le James Barker Band en première partie au théâtre Corona. Le spectacle commence à 20 h tel que prévu. Le chanteur/guitariste James Baker est accompagné par un guitariste, un bassiste, un batteur et d’un joueur de pedal steel guitar.

C’est la première présence sur scène de ce groupe à l’est de l’Ontario. Malgré ça, le public semble très bien les connaître et les accueils chaudement.

Le son country rock de ce jeune groupe formé en 2013 est très apprécié. Les chansons sont rythmées, le chanteur à du charisme. Il démontre ses talents de guitariste en jouant de celle-ci derrière sa tête.

Le spectacle prend des allures encore plus rock lorsque le guitariste interpréta la chanson d’Eminem Lose Yourself du film 8 miles suivis par Killing in the Name de Rage Against the machine.

C’est en présentant, leur tout premier single Lawn Chair Lazy qui sortira d’ici quelques semaines, des covers de Rage against the machine, Freedom et de Wild Cherry avec Playing that funky music que prendra fin leur spectacle.

Vers 21h50 sous un jeu de lumière et une intro à un show métal. Le groupe de Tim Hicks composé de 2 guitaristes, un bassiste moustachu, un batteur ainsi qu’un musicien jouant de la pedal steel guitar, entre en scène, suivie quelques instants plus tard du chanteur. Leur scène est sombrement décorée par une toile arborant le logo du band.

Après deux chansons, il remercie la salle en français. Même s’il est vraiment plus à l’aise dans la langue de Shakespeare, il adressera à ses fans en français à quelques reprises. Tout comme The James Barker band c’est également leur première présence sur scène à Montréal et le public est vraiment très chaleureux avec eux.

Pendant la chanson Hell Raisin Good time, Tim Hicks fait chanter le refrain Hell yeah «till the day I die/ Hell bent on a hell raisin» good time par le public.

Au cours de plusieurs chansons, les musiciens démontrent leur talent pendant les sections instrumentales. Moment un peu cocasse de la soirée durant un moment instrumental; un banc a été apporté au bassiste afin de combler la différence de taille entre lui et l’un des guitaristes.
Tim a offert quelques solos de guitare. Dans le but de créer une ambiance, le chanteur demande à la salle d’allumer leur cellulaire, avant d’interpréter la chanson She Don’t Drink Whiskey Anymore. Il demanda ensuite à la foule de prendre des photos et de les envoyer sur twitter. Les spectateurs s’empressent de répondre à ses demandes.

Avant la prochaine chanson, il s’amusa à séparer la salle en deux et mesura quelle moitié était la plus bruyante. C’est le bassiste qui mesure le niveau de bruit avec son manche de guitare. Suite à son jeu, il lança des chandails et une casquette autographiée dans la foule.

Pendant la dernière chanson Tim emprunt les cellulaires des spectateurs afin de faire des selfies. Le chanteur sorti de scène le premier pendant que les autres musiciens terminent la chanson.

Pour le rappel, la toile de fond est changée et le groupe offrit deux chansons supplémentaires.

Les deux groupes ont vraiment offert de très bonnes prestations. Si un jour quelqu’un m’avait dit que j’apprécierais autant un spectacle country, je ne l’aurais jamais cru. Mais vraiment jeudi soir, je conseillerais à tout le monde d’aller voir ces artistes en spectacle.

Texte: Annie Rochefort

Photos: Sébastien Jetté