Le 11 mai dernier, j’ai rencontré les membres du groupe Simonak, groupe de rock de Montréal dont j’ai fait la rencontre en Février dernier lors d’un concert avec Big Vein et Now Future à l’Escogriffe. Sans ressasser le passé, leur performance impressionnante m’a poussé à en découvrir plus sur ce jeune groupe qui se prépare à lancer un album prochainement. Donc voici une petite entrevue rapide qui vous fera découvrir, du moins je l’espère, un nouveau groupe qui anime la scène locale montréalaise.

 

D.R: Ok les gars, pouvez-vous vous présenter?

C.A: Christophe Aubey, guitariste et chanteur

J.P: Jean-Philippe Lortier et je suis drummer

H.D: Hugo Deslauriers, je joue de la basse et je fais les back-vocals

 

D.R: Donc depuis combien de temps est-ce que Simonak existe?

C.A: En tant que tel, ça fait 5-6 ans que ça existe, mais c’était surtout une question de préparation de band. On a eu aussi des changements de lineup, comme par exemple monsieur Hugo ici n’est pas le premier bassiste. Je dirais que ça fait 5 ans que ça run, mais ca va bientôt faire un an qu’on est sur la map à faire des shows. On a commencé à être sérieux et on a sorti notre premier E.P en septembre passé en plus de faire des shows à Montréal.

D.R: Donc comment est-ce que vous avez tapé votre premier E.P? En studio ou à la maison?

C.A: On a tapé ça au Bad Harvest Recording

H.D: On avait fait une préproduction avant, pour voir comment ça sonne et après ça on est entré en studio.

 

D.R: Et c’est dans quel coin le studio?

C.A: C’est sur Beaubien dans le coin des promenades St-Hubert. C’est un petit studio…

H.D: C’est vraiment bien. Il prend le temps de bien faire les choses selon ce qu’on veut. C’est pas juste entrer et enregistrer notre toune.

C.A: Si jamais les bands de rock se cherchent un studio, allez là.

J.P: Surtout pour le drum. Le drum sonne super bien.

C.A: Question qualité prix c’est incroyable. Le gars charge 30 $ de l’heure et pour la qualité qu’il délivre c’est incroyable. On avait payé aussi chère pour la préproduction et le rapport entre les deux n’est pas comparable.

 

D.R: La vous êtes toujours en studio?

C.A: Oui encore pour une couple de semaines

H.D: le vocal, faire des arrangements.

 

D.R: La est-ce que vous enregistrez un album ou est-ce que ça va être un autre E.P?

C.A: On pourrait considérer ça un deuxième E.P,, mais on va y aller avec une formule single. Pour le premier E.P, on l’a sorti tout en même temps, mais là pour maintenir le momentum, on va sortir les tounes une à la fois.

H.D: Parce que les albums, ce n’est plus ce que c’était… À moins d’être un gros band, ça a moins de punch. Tu fais 8-10-12 tournes et ça passe dans le beurre parce que le monde ne va pas tout l’écouter.

C.A: Ce que ça a fait pour nous c’est qu’on a sorti le E.P et il y a eu un gros hype, mais après ça a baissé beaucoup parce qu’on n’avait plus rien à sortir. La en sortant un single par mois, le hype ne va pas peut-être aussi gros, mais au moins il va être plus soutenu.

 

D.R: Est-ce que vous pensez le mettre sur C.D?

C.A: Peut-être pas C.D, on n’est pas assez big pis de toute façon le C.D ça ne marche plus vraiment.

J.P: Peut-être sur vinyle, on pourrait en mettre 1 (single) sur chaque face.

C.A: Pour le moment on n’est pas rendu là. Si jamais les gens veulent nous encourager, ils vont pouvoir les acheter sur Bandcamp ou Apple Music. Sinon tout va être disponible gratuitement sur Spotify.

 

D.R: Donc pour ceux qui ne vous ont jamais entendus, comment est-ce que vous décririez Simonak?

H.D: Nirvana meets Metallica, meets Arcade Fire

C.A: Notre band est surtout bon pour, comment est-ce que je pourrais dire ça, bon pour la dynamique. Nous ce qu’on fait dans le fond, c’est la fameuse formule, Couplet calme, Refrain loud, comme les Pixies. Dans le fond on est du gros In Your Face autant pour notre musique que pour nos prestations live.

H.D: En show ça fesse plus que sur le recording. On a plus de présence, plus d’énergie.

 

D.R: Moi quand je vous ai vus, j’ai tout de suite senti le côté grunge, en plus d’un certain humour qu’on ressent aussi

C.A: De l’humour, qu’est-ce que tu veux dire?

 

D.R: Ben tu as une bonne présence scénique et vous ne vous prenez pas au sérieux.

H.D: On n’est pas des Rock Stars

C.A: On est la pour avoir du fun et faire un bon show.

H.D: On n’a pas un gros égo. On sait qu’on n’est pas un gros band.

C.A: Même si on devient un gros band, on ne changerait pas. On est la pour avoir du fun.

 

D.R: Au niveau des inspirations… On a mentionné les Pixies, Nirvana, Metallica, c’est quoi les bands qui vous ont inspiré.

H.D: Ben on a tous des backrounds et des influences différentes qui sont loin une de l’autre dans un sens. Moi j’ai des influences plus dans le Doom et le Stoner, plus axé sur le riff. J.P a plus de variété parce qu’il a étudié le drum en jazz

C.A: Moi j’ai pas d’influences précises, mais les groupes qu’y m’ont plus marqué c’est: Les Beatles, Led Zeppelin, Pink Floyd, Metallica comme on l’a déjà dit

J.P: Nirvana

C.A: Oui Nirvana c’est ma plus grosse inspiration.

J.P: Mais c’est toff parce qu’on ne veut pas sonner comme les autres, on cherche notre voix.

H.D: Oui si on joue un bout de tounne on peut se dire ça ça sonne trop comme tel band ou tel autre band. Donc la on va changer des trucs pour que ça sonne plus comme nous.

 

D.R: Donc là c’est quoi le plan pour Simonak

C.A: Dans le fond les plans pour cet été c’est surtout les shows. On sait ce qu’on veut faire pour la pub pour les singles.

H.D: On attend notre Merch pour la première fois (chandail, stickers)

J.P: Des vidéos aussi

C.A: Dans le fond ce serait des shows, préparer le deuxième E.P et préparer le 3e E.P, parce qu’il y a des compositions de prêtes. Donc ce serait de les amener pour que le band les joue.

 

D.R: Donc voulez-vous surtout jouer à Montréal ou est-ce que vous allez viser les villes satellites aux alentours.

C.A: C’est sur qu’on n’est pas prêt pour aller jouer aux États-Unis, mais on aimerait ça aller jouer à Québec, à Ottawa, on aimerait ça aller aussi à Toronto au moins une fois cet été

H.D: C’est primordial qu’on fasse ça, parce que oui la scène de Montréal est là, mais pour que le monde nous connaisse, il faut qu’on prenne plus de place et qu’on puisse d’autres scènes et que plus de foules puissent voir ce qu’on fait. Parce que si on reste juste à Montréal, la foule va rester la même et l’intérêt ne va pas grandir.

C.A: Même encore là c’est dur de se plugger dans d’autres villes parce qu’on n’a pas d’autre fan base faque là on envoie des messages aux bar pour qu’ils nous books, mais on n’amène personne.

J.P: Ce qui est toff à Montréal c’est que c’est surtout des bands de métal qui sont populaires.

C.A: C’est ça qui est bien pour nous: Quand on joue avec un band métal on est soft et quand on joue avec un band de rock on est plus heavy.

J.P: on est dans un entre-deux, mais quand même ça nous permet de jouer avec des bands différents.

 

D.R: Mais je pense que c’est important de se plugger avec un bon booker, comme vous avez joué sur un bill produit par Zolla Productions. Ça ouvre des portes…

C.A: Oui Marc (Marc Zed de Zolla Productions) est vraiment un des rares bookers qui est à son affaire. He gets shit done. La majorité ne sont pas sérieux. C’est important d’avoir un bon rapport avec les bons rapports. Tu as beau avoir la meilleure musique, mais si tu n’as pas de plug tu t’en vas nulle part

 

D.R: Comment est-ce que vous voyez la balance entre jouer beaucoup pour bâtir son fan base et ne pas bruler sa crowd?

H.D : Ça prend de la variété. Il ne faut pas toujours jouer le même show à la même place. On ne joue pas toujours le même set-list. Tout dépendant de la foule, on va jouer nos tounes plus heavy ou plus soft.

C.A : Moi comment je fonctionne c’est que je contacte directement les gens qui ont plus de chances de venir. Si on fait 2 shows collés, je ne vais pas la réinviter les deux fois. Donc celui qui ne peut pas être là la première fois, ben je vais le relancer pour le deuxième show.

J.P : En même temps le monde trip quand ils nous voient. Personne ne trouve ça plate.

C.A : J’ai vu des bands qui poussent le monde à venir à leur show. Si j’envoie un message à quelqu’un et qu’il me dit qu’il ne peut pas, je suis like fine ok cool. C’est pas grave on va se reprendre plus tard. On fait pas de la vente à pression.

 

D.R : Merci les gars, bon show!

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