Une autre soirée à la Sainte Paix de Drummondville qui réunissait cette fois-ci cinq bands qui déplacent de l’air!

Becoming The Bully a brisé la glace en étant le premier groupe à se produire lors de cette soirée qui s’annonçait des plus hardcore dans l’histoire de la Sainte-Paix à Drummondville. Provenant de Montréal, ce groupe est né des cendres du groupe Under Aspect en 2014. C’était très bon pour débuter la soirée: plusieurs bands hardcores et metalcores étaient encore à venir…

Un peu plus hardcore/punk, Northwalk prit la relève. Également actif depuis 2014 et originaire de Shawinigan, Northwalk prit d’assaut la scène avec sa musique pesante. Ils étaient deux fans à mosher comme des malades devant le stage. Visiblement, ils devaient être des amis du band. Quelques spectateurs ont tenté de se joindre à eux, mais ont abdiqué voulant leur laisser le peu d’espace disponible pour s’énerver. Une chanson n’attendait pas l’autre. Je crois qu’ils ont conquis quelques personnes, à en juger les hochements de tête des personnes hypnotisées par le show. Les membres des groupes qui allaient se produire par la suite faisaient partie de la foule, ce qui a créé une ambiance intime et solidaire. Partageant la même scène underground, ayant tous un message à proclamer, crier, ils se soutiennent entre eux en unissant leurs talents et en admirant le travail de chacun. C’est ce qui est différent dans les shows hardcore: l’impression que nous ne sommes qu’une et même grande famille, des frères et sœurs et que tout est possible si nous unissons nos forces.

APES en a surpris plus d’un selon moi avec l’arrivée inattendue du chanteur en plein milieu de la foule, marchant de long en large de la salle, avant même que les lumières ne nous laissent l’apercevoir. Quelle voix puissante! Comme une claque en plein visage. Avec son dark hardcore/grind québécois, APES nous en a mis plein la vue et les oreilles! La salle devenait de plus en plus pleine, les curieux restés à l’extérieur sont alors entrés pour venir voir de leurs yeux qui faisait résonner la place de cette façon.

Oh que j’avais hâte de voir Boundaries! Ma découverte lors du Desbouleaux Fest cet été. Après plusieurs semaines à écouter leurs deux albums dans mon auto; j’étais prête pour mon deuxième show. Même que j’attendais avec impatience les chansons: Worth the Ride et Wet World. Ils ont interprété majoritairement des chansons de leur deuxième album  Quarter Life Crisis à mon grand bonheur, car c’est mon favori. Leurs chansons entraînantes et leur dynamique sur scène nous donnent envie de plonger tête première dans leur trip. Il faisait chaud, nous n’avions pas beaucoup d’espace, le plancher devenait de plus en plus glissant avec les bières qui se renversaient, mais cela n’a pas empêché les gens de s’éclater et de dépenser toute leur énergie.

Get the Shot était le groupe le plus attendu. Avec la sortie de leur nouvel album Infinite Punishment ils étaient présents pour nous le présenter avec fierté. Comme d’habitude, le band est en forme, vif et prêt à casser la baraque. Ça fait quelques fois que Get the Shot est de passage à Drummondville et à chaque visite, le show est aussi bon. Leur hardcore/trash metal vient vous chercher par en dedans et peu importe ou vous vous trouvez dans la salle; vous êtes de la partie. J-P donne souvent la chance à qui le veut bien de chanter quelques lignes, laissant son micro entre les mains des fans pendant qu’il prend un bain de foule. Tout le monde peut alors tripper avec le chanteur pendant un instant.

Depuis 2009 que Get the Shot proclame haut et fort ses valeurs et reste tout de même humble malgré la popularité qu’il ne cesse de gagner. C’est ce qui est remarquable de leur part et ce qui démontre l’authenticité du band comme l’a souligné le chanteur de Northwalk.

Ils ont joué longtemps, plusieurs étaient exténués d’avoir mosher toute la soirée. Nous avons eu droit aux classiques comme aux nouvelles chansons; un mélange parfait.

Chaque groupe avait sa table de merch, on pouvait se procurer les cd, des t-shirts ou autres articles pis jaser ou prendre des photos avec les membres des groupes en même temps. C’est un avantage des petits shows dans des petites places plus intimes.

Century Productions a encore plusieurs autres spectacles au programme, renseignez-vous sur leur page Facebook!

Texte: Josée Marcoux

Photos: Cindy Therrien