C’était la première fois pour moi à L’astral en ce dimanche de début d’hiver et je fus agréablement surprise du son de la salle. C’est une soirée présentée par Extensive qui comme d’habitude nous assure de passer de très beaux moments en compagnie de groupe excellent.

Le quintet de Québec nous en met plein la vue!

La soirée commence en force avec Boundaries. La première chose qui m’est venue en tête en les regardant jouer c’est: «esti que vous êtes beaux!» Beau dans le sens de beau à voir aller, beau de voir ils sont rendus où, beau de voir la passion transparaître lorsqu’ils jouent et beau de voir leur énergie sur scène. Ce fut un ajout inattendu dû à l’annulation de Greyhaven et ils ont été plus qu’à la hauteur.

Voici le lien vers leur premier album: https://www.youtube.com/watch?v=HxY1GrZp7wA

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Quand le Texas débarque à Montréal!

C’était mon baptême de Kublaï khan et le pit rassemblait des trippeux de «two steps»!
Leur performance est solide musicalement, mais rien digne de mention. Je les trouve même à la limite machinale dans leur manière d’interagir avec la foule, il semble manquer de chimie entre eux… Reste que tous semblent avoir bien apprécié.

Des hauts et des bas…

Silent planet devait nous offrir une performance de 50 minutes, j’étais emballé face à cette nouvelle. Or, la réalité nous a rattrapés avec une performance de 30 minutes seulement… Souvenez-vous lors de leur dernier passage, j’avais écrit: «Silent Planet nous a livré un spectacle beaucoup trop bref selon plusieurs fans du groupe!» et ce fut malheureusement encore le cas.

Sur une note plus positive, leur style mélangeant hardcore et un côté mélodique donne quelque chose d’absolument sublime. Nous avons eu droit entre autres aux chansons Panic Room et Eternity. Garret Russel (chanteur) se retrouve au centre du par terre pour la dernière chanson au plus grand plaisir de tous!

L’humanité, l’implication internationale et les propos politiques, c’est ça SFTP.

Fidèle à leur habitude, c’est toujours aux alentour d’octobre ou novembre que les gars débarquent à Montréal et cette année, c’est avec un nouvel album intitulé: Only death is real. Leur son est reconnaissable automatiquement au premier «riff» de guitare, et ce, même dans le nouvel album. C’était une valeur sûre pour tous ceux qui étaient déjà fanatiques de Stray From The Path et en vrai, c’est toujours plus magique!

La performance commence par un petit discours sur entre autres le racisme, nous pouvons voir tout l’engagement, l’intensité et la transparence de Andrew Dijorio aka Drew York (chanteur) à plusieurs moments de leur performance. Ils se décrivent même comme ceci: « SFTP is a full time touring band with a mission to bring honest pissed off music to the world/SFTP est un groupe en tournée temps plein ayant comme mission d’amener de la musique honnête et frustrer au reste du monde» (référence: Facebook section À propos – Biographie) et c’est tout à leur honneur!
Après avoir été attaqué par un «stage diver», je reprends le fil de la soirée.

Il y a une belle alternance entre Subliminal Criminal et leur nouvel album Only death is real, cela plait grandement au public qui chante les paroles à en perdre haleine. Nous avons aussi eu droit à une vieille chanson qui date de 2009 soit Damien en échange d’un minimum de 25 «stage dive» demandait par Drew York!

SFTP est à peine sorti de scène qu’on entend le olé classique, ils ne nous ont pas fait attendre bien longtemps.

Bref…
À retenir de la soirée, Boundaries est vraiment reconnu par leurs pairs et soyez attentif au stage diving… Hahaha! Mention spéciale au gars du «merch» de Silent planet qui est monté sur scène à quelques reprises dans la soirée pour chanter! Wow quel «pitch» sérieux!

Texte: Valery Tremblay-Brunelle

Photos: Martine Labonté