Il y a de ces découvertes que l’on n’oublie pas. En 2016, je vous avais parlé de l’incroyable duo instrumental The Last Colour,  et leur album Beautiful Apocalypse, qui avait d’ailleurs fait mon palmarès de fin d’année. Cette fois, dans la même horde d’idées, le trio mexicain Parazit débarque avec leur nouvelle parution Paradigm Paralysis. Le trio est natif de Guadalaraja, ville étudiante du Mexique, qui est d’ailleurs le même lieu de résidence que Boats, groupe qui était du dernier Rockfest et dont nous avons également discuté entre ces pages.

L’ART DE TOMBER

Le nouvel album de Parazit est un pur chef-d’œuvre de musique instrumentale Métal et Progressive dans la veine des Animals as Leaders ou Cloudkicker. La virtuosité des musiciens laisse ébahis et médusés. Chacune des pièces possède sa propre personnalité et s’imbrique l’une dans l’autre pour mener vers un voyage dont on n’est plus trop certain de pouvoir revenir vivant. La trame est complexe, les allers-retours sont brutaux, le cerveau tourne en rond à la recherche de points de repère. Parazit déstabilise le corps pour notre plus grand bonheur, c’est comme tomber au fond du ravin sans savoir combien de temps ça prendra avant d’arriver au fond. D’arriver au fond de soi.

Alors que le prochain album est déjà en chantier et pourra compter sur la production d’un membre de The Mars Volta, le groupe prépare déjà sa venue l’été prochain au Québec. On y sera.

Texte: David Atman

https://www.youtube.com/watch?v=dMjMvePMz68
https://parazitmx.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/parazitmx/